Visionnages et revisionnages de l'an 2018

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Vu le 01/01

Et on commence l'année avec un Disney "live" culte...

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Vu le 01/01

...suivi d'un récent qui s'est injustement vautré au box-office à cause d'une promotion ratée et d'un début de film confus mais qui se rattrape juste après.

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Vu le 04/01

Vendu à tort comme la dernière comédie d'action de Schwarzy, Killing Gunther nous montre sa force et sa faiblesse en partant de ce constat. Les fans de l'autrichien y bouderont leur plaisir en voyant ce dernier n’apparaître que dans les 20 dernières minutes. Les autres cracheront plutôt sur le style "mockumentary" (légèrement camouflé par le trailer) qui ruine COMPLÈTEMENT les scènes d'action et les "petits" effets CGI qui s'incrustent sur l'écran. En dehors de cela, restent les personnages qui s’avéraient prometteurs mais qui se verront peu exploités (pour certains). L'humour marche plutôt bien sans y tout le temps réussi, (on est loin de "C'est arrivé près de chez vous" en matière d'audace), il y a d'autres comédies qui mériteraient cette moyenne pourrie que celui-là.
Killing Gunther nous donne parfois l'impression de voir un long sketch youtube, inégal, fait entre potes plutôt qu'un vrai retour aux sources d'Arnold aux films d'action comme voulait essayer de faire croire le marketing mensonger du film.
Un pétard mouillé recouvert d'un Kinder Surprise périmé en gros.

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Vu le 04/01

2018 est le temps pour moi de compléter la filmo de pixar en commençant par le deuxième volet de Toy Story dont je n'ai vu que le 1 et le 3. Et pour être honnête, je n'ai (presque) jamais vu un film d'animation qui exploite aussi bien ses idées à l'écran depuis le "lego movie". Allant beaucoup plus loin que son prédécesseur que ce soit l'humour, les enjeux, les personnages, les thématiques et même l’animation, cette suite décuple quasiment toutes les attentes qu'on portait sur lui, et allant même jusqu'à prédire les événements de "Toy Story 3" qui sortira 10 ans plus tard.
Malgré un rythme peut-être trop soutenu qu'on pourrait lui reprocher, Toy Story 2 est probablement le meilleur exemple d'un bonne suite.

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Vu le 04/01

Même réalisé par le scénariste du Massacre à la tronçonneuse de 1974, cette quatrième suite de la franchise continue encore à recycler les scènes cultes de son modèle sans parvenir à le surpasser juste un petit peu. Alors certes, les protagonistes et le contexte ne sont jamais les mêmes (allez hop, on tue 3-4 jeunes et on garde la nana pour le reste du film), Leatherface affirme sa transsexualité (attends quoi ?) et la famille Sawyer n'est plus la même... Mais franchement, répéter le même schéma avec des moments de tension qui sortent au compte-goûte au fur et à mesure de la qualité des suites ? Non merci ! Au moins, on peut toujours retrouver l'effort de reproduire l’ambiance crasseuse du premier film et des membres de familles nanaresques à défaut d'effrayer (mention spéciale à Matthew McConaughey qui attendra son heure de gloire).
J'espère juste que le remake de 2003 réanimera le Texas Chainsaw Massacre...

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Vu le 05/01

Dans ses premiers pas à la réalisation, le scénariste Shane Black nous présente une comédie policère jouant habilement sur les genres du film noir et du buddy movie (popularisé par "l'Arme Fatale" qu'il a lui-même écrit) pour en faire un cocktail acide et jouissif.

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Vu le 05/01

Au delà de sa folie visuelle, Paprika semble être un mix étonnant entre "Inception" et "Les Griffes de la nuit" sur l’interprétation de nos rêves en y développant deux intrigues : l'un sur un patient commissaire atteint de traumatismes, l'autre sur la traque d'un manipulateur cherchant à contrôler le "monde" des rêves. Si le scénario peut paraître une peu mindfuck, (je le reverrais sans doute) il ne sert pas à faire du rêve une "justification" à l'histoire (coucou Nolan) mais bel et bien à en donner une explication à : pourquoi cette parade ? pourquoi cette collection de papillons ? pourquoi des poupées ? pourquoi cette passion du cinéma ? etc... Chaque séquence de rêve à son propre interprétation.
Big up surtout à la B.O que je vais me réécouter des tonnes de fois je pense.

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Vu le 05/01

Porté à l'écran par un casting qualitatif, Scorsese présente un satire efficace de la célébrité en n'y montrant les illusions de ceux qui désirent rejoindre la même "aventure" que leurs idoles, quitte à être têtu et excessif pour parvenir à ses fins. Naviguant entre pathétique et optimisme, The King of Comedy est loin d’être un film mineur au sein de la filmographie du new-yorkais.

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Vu le 06/01

Sorte de "Massacre à la tronçonneuse" du pauvre, La colline a des yeux a très mal vécu les ravages du temps autant sur l’atmosphère que sur la musique. Le film peine à nous effrayer, à rendre crédible cette famille de sadiques. Il me reste plus qu'a voir ce que le remake d'Aja en a tiré de bon.

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Vu le 06/01

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Vu le 06/01

En matière de teen movie, The Kings of Summer apporte une vent de fraîcheur au genre sans avoir la prétention de le renouveler. Le film étant prévisible et n'échappant pas à certains clichés, (le "pote" chelou, les parents conservateurs, le héros qui devient frustré qu'on pique sa copine...) il suinte bon la nature et l'été dans sa photographie. Le genre à voir exclusivement quand il y a un temps de merde.

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Vu le 07/01

Si on m'avait dit qu'une simple parodie de slasher pouvait me faire couler une larme, jamais je n'y aurais cru et c'est pourtant ce qu'a fait The Final Girls.
En plus de se moquer des clichés de tout ce qui à fait le sel de la saga "Vendredi 13", le film pousse le registre un cran au-dessus en humanisant des clichés ambulants qui prennent peu à peu conscience de leur statut de personnages de film à la manière de Jack Slater dans "Last Action Hero" (Sauf pour 3-4 personnes, faut pas déconner non plus). Le film surprend surtout en s'attardant sur le thème du deuil de la fille d'une actrice qui a joué dans le film d'horreur et émeut presque pour chaque victime (du moins pour moi).
Scream Girl est à recommander autant aux fans qu'aux néophytes de ce genre inégal qu'est le slasher.

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Vu le 07/01

N'étant pas fan du cinéma de Jean-Pierre Jeunet, je voulais tout de même terminer sa filmographie avec Un long dimanche de fiançailles. Si le début nous laissait voir une vision marécageuse de la guerre des tranchées, elle se dissipe pour retourner aux gimmicks énervants -pour ma part- de Jeunet (filtres Insta, touches d'humour forcées, jeu d'acteur parfois excessif...). Malgré l'histoire racontée le film ne semble jamais sincère dans sa démarche, alternant maladroitement récit de guerre, romance et comédie dramatique, le tout pimenté de scènes parfois poussives qui flinguent la crédibilité du récit (la scène du bombardement dans le hangar par exemple..).
Bon j'avoue, je ne peux pas reprocher à Jeunet de salir le cinéma français avec une direction artistique et une B.O qui sont toujours impeccable dans ses films.
Sans doute un poil trop inspiré d'"Amélie Poulain" dans sa narration, "Un long dimanche" peine à me rester éveillé avec tout ce que je lui reproche, mais reste le film d'un réalisateur avec une ambition encore rarement égalé dans le paysage français.

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Vu le 13/01

Houlà...ça sent bon le petit film eco+ bidouillé entre potes dès les 5 premières minutes... et c'est effectivement le cas ! Tourné dans un petit village de Nouvelle-Zélande pendant les week-ends avec des effets spéciaux bricolés par Jackson himself, ce qui aurait pu être un nanar dont les copies se ferait rares s'avère être un petit miracle de série B pour son pitch original et sa réalisation semi-professionnelle.
Portant bien son nom, Bad Taste est un délire de mauvais goût. De "L'invasion des profanateurs" au deux premiers "Massacre à la tronçonneuse " en passant par "Evil Dead", Peter Jackson y mixe ses influences et prouve ses talents en matière d'effets spéciaux.
Souvent inégal (la fusillade qui dure des plombes, les personnages fades, etc...), Bad Taste reste avant tout une série B WTF qui à eu le chance de rencontrer un petit succès mondial dans un pays avare en matière de films et qui aura permis d'y dévoiler un jeune talentueux : Peter Jackson.

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Vu le 14/01

À une époque où les films de science-fiction dissimulaient une certaine propagande anticommuniste les percevant comme une menace ("L'invasion des profanateurs de sépultures", "La chose d'un autre monde"...), Le Jour où la Terre s'arrêta se démarque radicalement en proposant un message pacifique et taclant -plus ou moins subtilement- les conflits internationaux et l'efficacité de l'ONU. En dehors de quelques sous-textes mineurs (glorification de Lincon, allégorie à Jésus, légère centralisation de l’Amérique), le film propose tout de même un message universel sur la tolérance (mais qui, sans trop spoiler, sous-endenterait qu'une paix universelle se doit d'être forcée).
Quelques années après la seconde guerre mondiale, Robert Wise nous montre un monde encore porté sur les conflits (mineurs ou mondiaux) du point de vue d'une famille américaine "moyenne", jouant sur une paranoïa artificielle d'une menace extraterrestre, à l'inverse de "La guerre des mondes"
Pour ses thématiques et son contexte, Le Jour où la Terre s'arrêta reste, sans doute une oeuvre indispensable pour tout fan de SF.

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Vu le 14/01

Déjà que je considérais Scream 2 comme une suite barbante et forcée, Scream 3 atteint des sommets en matière de facepalm. La saga "méta-slasher" prouve qu'elle n'a plus rien à raconter se transformant en épisode de Scooby-Doo, enfreint tête la première les "règles" du premier opus (comme, je ne sais pas moi, ne pas se séparer par exemple ! ) et abuse tellement des faux jumpscares que ça en devient parodique. En réalité tout frôle le nanar, que ce soit les dialogues, les situations, le tueur final ou encore les meurtres slapsticks.
Se voulant conclure en une trilogie, le dernier volet de "Scream" baigne dans un océan de too much, de longueurs, de "méta" ridicule et de contradictions que j'ai aimerais revoir le premier par nostalgie... mais bon, il y a encore un quatrième volet à voir...
Au moins, Scream 3 a un caméo de Jay et Silent Bob, c'est toujours ça de pris.

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Vu le 16/01

Sans être absurde, Noblesse oblige répond présent aux codes de l'humour british et exploite intelligemment les motivations tragiques de son protagoniste et des travers de l'aristocratie anglaise.
Malgré son pitch, ne vous attendez pas à un humour explicite mais si vous êtes fan des dialogues raffinés d'outre-manche, foncez-y ! Le film n'a pas mérité ses 7,9 de moyenne pour rien !

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Vu le 16/01

Dans le (petit) paysage du SF céfran, Paris 2054 semble se relever visuellement ambitieux, avec des influences telles que "Blade Runner", "Matrix" ou encore "Sin City".
Sauf que voilà, si on retire le visuel noir-blanc, l'architecture futuriste, ses idées visuelles (l'animation tant qu'a faire), on se retrouve avec un thriller ULTRA cliché et convenu des années 2000. Avec sa B.O, ses personnages, ses dialogues très génériques et ses "grosses" ficelles scénaristiques, le film peine à nous surprendre qu'on s'endort en même pas une heure.
Malgré sa direction artistique bien gérée, l'animation comporte aussi des failles, principalement dans l'utilisation de la motion capture qui limite ses personnages et le décor. Ce qui rend les mouvements trop rigides, même dans les (rares) scènes d'action, proche d'une cinématique PS3.
C'est naze à dire mais Rennaisance n'est en rien un renouveau du cinéma de "genre" en France, ne se contentant que de copier certains éléments de "Blade Runner" et de ce qui se fait outre-atlantique.

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Vu le 18/01

Dans la longue lignée des remakes de films "cultes" celui de Massacre à la tronçonneuse s'en sort avec les honneurs en innovant beaucoup mieux la franchise que ses suites : la tronçonneuse est vraiment servie comme une arme, pas d'énième repas avec les membres de la fille et plus de tentative de comédie horrifique. La photographie est paradoxalement à la fois lisse et crade reflétant mieux l’ambiance du film de 1974. Même si on sent clairement le côté too much du remake par rapport à l'original, il réussit tout de même à créer des scènes de tension mémorables et se démarquer de ce dernier.
On peut encore continuer à faire des comparaisons avec les deux films, comme certains défauts (les dix minutes bâclées, l'orientation slasher-gore), le remake de 2003 ne dépasse pas l'original mais reste un divertissement "agréable(?)" pour n'importe quel fan de slasher.

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Vu le 19/01

Après un "Haute Tension" médiocre, le français Alexandre Aja part aux states pour une réécriture du survival daté de Wes Craven qu'est La colline a des yeux.
Clairement plus bourrin et gore que son prédécesseur, le remake ne cherche pas à le renier et offrant des thématiques plus intéressantes sur les essais nucléaires, l'exclusion ou encore notre nature humaine.
Avec ses séquences chocs (l'assaut de la caravane la nuit) comme de bravoure (Doug qui se transforme progressivement en un Ash Williams) le tout dans un ambiance à la "Fallout", le rimèke met une grosse tôlée au film de 1977 en tout points.

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Vu le 19/01

Dans la foulée des rimèkes horrifiques, refaire Vendredi 13 semblait intéressant étant donné du statut culte de Jason Voorhees et d'une saga qui confond "qualité" et "quantité".
Par le même réalisateur qui à fait renaître Leatherface, ce reboot ne se donne même pas la peine d'innover son personnage, résumant sa backstory à la mort de sa mère dans le premier film. Bon ok, Jason parait une peu moins surhumain, il se fait construire des souterrains... mais c'est tout.
Le film ne réinvente rien. Son scénario aurait pu être tourné dans les années 80 ça n'aurait pas changé grand chose, ses personnages, ses situations, ses meurtres. À part quelques jumpscares, le film n’effraye pas à cause de son ambiance fade comparé au remake de "Massace à la tronconneuse".
En tant que slasher popcorn, Vendredi 13 reste passable mais sera sans doute oubliable, le film a été tellement mal reçu qu'il n'a même pas eu droit à une suite, un comble pour cette franchise...

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Vu le 20/01

Après le foutage de gueule qu'était "Scream 3", cette suite tardive assume sans honte son coté 2.0 et son retour aux sources. Semi critique de l'évolution du cinéma d'horreur (remakes, gore et found-footage), Scream 4 a su évoluer en même temps que le genre et s'offre un ton méta-humour qui s'affirme de plus en plus.
Sans trop spoiler, le film surprend en dénonçant une génération opportuniste cherchant la gloire en s'inspirant de ce qui se faisait auparavant, sans se fouler (critique un peu "vieux con" en y repensant).
N’achevant pas les défauts de la saga (ton hypocrite, photographie fade, Ghostface qui s'enfuit trop facilement...), Scream 4 y apporte un VRAIE conclusion qui, à défaut de surpasser l'original, surpasse ses autres suites.

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Vu le 21/01

Un peu déçu sur de coup là... réputé pour sa critique du militarisme et du totalitarisme, Starship Troopers est parfois trop implicite dans les propos et manque de punch et de cynisme par rapport à "Robocop". Paul Verhoeven nous hérite tout de même d'un blockbuster gore et épique pour l'époque (l'assaut de la base, la putain d'sa race).
Dans l'ensemble, Starship Troopers a plutôt mal vieilli et est GRANDEMENT handicapé par ses baisses de rythmes, il reste quand même indispensable pour tout fan de films SF carburé à l'écran cathodique et aux FX tachants qui font encore le charme de ce film.

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Vu le 21/01

Dernier film que j'ai vu des frérots Coen, il a fallu que ça tombe sur le plus critiqué de leur filmo et je dois reconnaître qu'il est inégal.
Si vous êtes habitués de leur films vous ne serez pas surpris de l'ambiance old-school, des thématiques religieuses et des dialogues poussifs et antipathiques. Hélas la principale faiblesse du film vient de ses personnages caricaturaux, antipathiques voir agaçants pour certains (Marlon wayans putain...). À eux seuls, ils montrent l'inégalité de ton du film qui se focus que sur 4 persos (dont la vieille) qui occupent à eux seuls le film (devinez lesquels).
Faux film de casse qui en fait des caisses pour pas grand chose. C'est peut être par pur fanboyisme aux frères Coen que je dis ça, mais Ladykillers reste -sans être un chef d'oeuvre- un divertissement agréable qui n'est en aucun cas LE ratage des frangins.

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Vu le 21/01

Premier film du métalleux Rob Zombie se voulant comme un hommage au cinéma d'horreur bis des années 70. Je ne sais pas si l'objectif est réussi de ce coté là mais ça ne justifie pas le mauvais goût du truc.
Pas assez effrayant pour être un film d'horreur, pas assez drôle pour être une comédie. Zombie n'offre - à part peut-être l'embuscade contre les flics - rien de vraiment subversif, le point de vue des protagonistes et antagonistes est mal réparti et croit choquer avec ses dialogues crus et son ton gore qui n'apporte rien.
La Maison des 1000 morts est un bordel délirant et intime d'un réal auquel il faut adhérer ce qui n'a malheureusement pas été le cas pour moi qui ai pourtant apprécié sa relecture d'"Halloween".

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Vu le 28/01

Avant-dernier film du cinéaste en déclin, on sent que Big John n'est pas (plus ?) capable de faire un film d'action bourrin sans que ce soit déjà vieillot pour l'époque (comme "Los Angeles 2013", tiens). Le quart d'heure s’avérait prometteur avec son concept d'équipe de chasseur de vampires avant d'être tué 15 minutes après, ne restant que 4 persos insupportables : le héros faussement badass à la Snake Plissken, le pote du héros oubliable, la prostituée mordue qui semble servir de GPS pour traquer le méchant et enfin le jeune prêtre qui se fait constamment victimiser par le héros pour des raisons plus ou moins randoms.
Au milieu de tout ce gâchis en reste une ambiance western agréable et une tentative de dépoussiérer le mythe des vampires malgré quelques questions sans réponses sur le fonctionnement du truc.
Vampires n'est malheureusement qu'un énième flop commercial à un John Carpenter ne retrouvant plus ses succès comme "Halloween", "New York 1997" ou "Christine" n'en reste qu'un film d'action macho, avec 10 ans de retard et dont les scènes d'actions sont mal foutues.

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Vu le 28/01

Avant de partir pour l'écurie MCU, Jon Watts nous propose un petit film noir indé sans grande prétention. Malgré son format court, le film rallonge parfois certaines scènes ce qui hélas se fait assez souvent dans les films indés qui se veulent lents et contemplatifs à la "Fargo" histoire de compenser leur maigre scénario.
Mais bon, Cop Car reste un bon film, jouant bien le constate entre naïveté enfantine et cruauté des adultes. Tantôt chaud, tantôt froid, une bonne surprise.

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Vu le 28/01

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Vu le 30/01

N'ayant rien à foutre du DCEU, je me suis posé pour mat-regarder ce que pouvait donner Harley Quinn en live. Si j'étais pas trop déçu du résultat, le film en est tout autre...
David Ayer (ou plutôt la Warner) parvient à transformer ses "méchants" en vulgaires anti-héros "incompris". Ce qui donne un film de bande jamais menaçant (à part pour un Joker qui sert à rien mais qui en fait trop) et extrêmement inégal (Boomerang, Katana, Killer Croc rien que ça) se focalisant sur Will Smith qui veut encore garder des rôles "nice guy" et Margot Robbie qui sert comme support comique au film. En tentant d'humaniser un maladroitement ses persos, Suicide Squad se tire une balle dans le pied en nous proposant un résultat mensonger du blockbuster fun et décomplexé tel qui nous a été vendu.
Outre sa direction artistique de beauf, Suicide Squad n'a pas tenu ses promesses avec ses scènes d'actions fades et ses enjeux oubliables, mais si la suite peut réparer ces défauts, je suis partant (même si il y a des chances que non).

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Vu le 31/01

Etant un de rares films de l'époque à vouloir sensibiliser son public à l'écologie, Silent Running est une sorte de "Robinson Crusoé" futuriste et radical encore un poil d'actualité malgré son aspect daté. Ce qu'on pourrait lui reprocher serait son rythme trèèèès lent (surtout vers le second acte) mais l'intention principal du film repose surtout sur le héros devant surmonter la solitude (en devenant ami avec des robots de service) et ses regrets (le meurtre de ses collègues) pour la préservation des ressources de la (jadis) terre.
Si on retire ses effets spéciaux kitsch et son manque "d'action"; son ambiance visuelle et musicale d'un autre âge font de Silent Running l'un des plus bels exemples de pourquoi j'aime la science-fiction.