Vu en 2019

Annotation :

Pas aussi terriblement mauvais que l'on me l'avait décrit au final.
Bird box de Susanne Bier (qui a réalisé pas mal de film mais dont je n'ai vu que la série The Night Manager) se laisse regarder sans trop de problème. Il ne faut pas être trop exigent sur le fond, car niveau écriture c'est assez faible, une fois le postulat de départ posé, il n'y a pas grand chose de folichon niveau récit ou personnage (la mère qui s'assume pas comme mère aurait été une piste interessante à creuser pourtant). Mais il n'en reste pas moins quelques bonnes scènes ou la tension fonctionne. On est loin d'un A Quiet Place en terme d'ambiance et d'intensité dramatique, ici on a le classique panel multiculturel dont les membres crèvent les uns apres les autres sans grandes surprises ni grandes émotions.
Malgré tout je ne m'y suis pas ennuyé, ça se regarde.

Annotation :

Noomie Rapace un flingue à la main, perso ça m'parle ! Le film démarre plutôt bien, une intrigue sans grande originalité mais on se dit qu'on va se faire un bon petit film d'action à peu près réaliste avec une Noomi en mode badass, et puis... et puis ça pue quoi ! le rythme s'effondre, le scénar patauge, et tout ça fait flop...

Annotation :

Le duo Olivia Cooke et Anya Taylor-Joy ne pouvait que me ravir, et il l'a fait ^^
Pendant plus d'une heure Cory finley nous tient dans un thriller simple (mais tout de même plutot sombre) qui se base uniquement sur ces deux protagoniste et c'est loin d'être désagréable.
La réalisation, la mise en scène, les décors (cette maison immense) met en valeur avec justesse ce qui fait le coeur de ce film, cette relation complexe entre les deux personnages, tout en dialogues et en postures.
Mais pour être réèllement réussi, ce premier métrage de Finley aurait mérité un effort d'écriture pour sa chute, un bon twist, ou un je-ne-sais-quoi qui ajoute de la profondeur à sa conclusion.
Je reste donc un peu sur ma faim, j'en aurais bien repris une 20ène de minutes de plus pour pousser le propos, pour conclure en beauté.
Une chose est sure, Oliva Cooke a de l'avenir et je vais continuer à la suivre de près ^^

Annotation :

Mwoué. C'est le genre d'aventure qui doit plutôt bien passer en roman, mais demande un sacré visionnaire pour donner quelque chose à l'écran.
Visuellement c'est plutôt joli, mais ça ne prend pas. Le visuel, bien qu'il soit de qualité, n'est pas à la hauteur d'un postulat de base fort audacieux: un post-apo avec des villes "sur roue", dans un monde comme retombé à l'ère industrielle.
Pour nous immerger dans cet univers il fallait du gigantisme, de la perspective, de la disproportion, que l'on ressente cette démesure. Il fallait que ce soit sale, que sa suinte le charbon, que ça bouge et que l'on soit étourdi par le vacarme des machines. Et ce n'est pas vraiment le cas. Que ce soit le travail au niveau des lumières, du son, des décors, des costumes, du maquillage, on n'y croit pas. Même si les CGI sont assez joli, ils ne rendent pas justice à l'univers qu'il cherchent à créer. Sur papier, ça marche, parce que notre imagination peut rendre tout ça congruent, mais là, on n'y croit pas.
bon après derrière y'a une histoire, des personnages, un casting, rien de bien folichon sans être mauvais pour autant, mais c'est vraiment le concept de base qui pouvait donner tout l'interêt à ce film et le visuel ne s'y réussi pas.

Annotation :

Hormis une scène ou deux avec un certain potentiel esthétique, y'a pas grand chose à en tirer... Que James Wan retourne à l'horreur, et Aquaman au fond de ses eaux...

Annotation :

S'il manque cruellement de la réalisation efficace que Ryan Coogler avait su donner au premier, Creed II s'en sort tout de même pas trop mal, notamment grâce à un dernier acte, et un dernier combat qui fonctionne bien.
Cette suite était-elle nécessaire ? pas vraiment, le premier Creed était une très bonne conclusion, un beau passage de relais, mais celui ci se laisse tout de même regarder, un peu comme un énième Rocky de trop qu'on n'arrive pas à bouder.

Annotation :

Mwoué... manque d'un bon travail d'écriture, de rythme, d'idées... J'ai beaucoup ri à la phase du goéland , souri deux trois fois, mais c'est tout.
Dommage, avec une telle bande et le concept de base, y'avait de quoi faire.

Annotation :

l'animation qu'on arrive à faire en 2019 , c'est quand même sacrément impressionnant !

Annotation :

Mmmm... Shyamalan tente ici quelque chose de louable, et assez cohérent avec ses autres métrages. Un mélange des genres subtil (entre thriller et film de super héros) avec un propos assez méta sur les comics et des personnages qu'il n'a pas besoin de présenter car on les a découvert dans Incassable et Split. Ces deux premier films qui au premier coup d'oeil ne semblaient pas s'inscrire dans une trilogie ont chacun leur qualités autant sur la forme que sur le fond, avec un travail de réalisation au niveau des cadrages, des couleurs, mais aussi des personnages, leur complexité, leur motivations.
Et Glass arrive sur ces solides bases, mixant un peu le tout avec comme une envie de nous décrocher un "wouuuaaah!" rendant le tout épique. De mon côté ça a pas pris. S'il est sympathique de retrouver ces personnages, ici ils semblent simplement exposés, sans réelle approfondissement ou évolution, le tout avec un rythme assez bancale qui nous mène à un acte final (ce fameux "wouuuaaah") qui sonne comme un pétard mouillé. Tout ça manque d'extravagance pour faire son effet, on a ni le plaisir de voir ces personnages évoluer, ou être plus creusés, ni la surprise de voir ce récit monter d'un cran. On reste tristement au sol, témoin d’événements pas si surprenant que ça tout en sentant Shyamalan qui nous pousse dans le dos (avec sa caméra, sa musique d'ambiance, son montage) vers cet univers qu'il semble être le seul à trouver fantastique. Je préfère un genre assumé de thriller terre à terre avec une touche de fantastique (comme l'étaient Incassable ou Split) que ces 2h mollassonnes qui semblent vouloir aller plus loin mais ne racontent pas grand chose.

Annotation :

Joe Penna nous sert un survival glacial avec l'immense Mads Mikkelsen, parfait pour le rôle. C'est un métrage sans grande surprises, et sans une once d'espoir pendant 1h30, mais on s'y plonge sans concession (en s'y glaçant les couilles). C'est brut, ça porte un beau et simple message d'abnégation et d'altruisme, et puis c'est beau (enfin faut aimer le blanc).
à voir en plein hivers et sans chauffage pour une bonne immersion.

Annotation :

Visuellement très sympa, mais ça manque quand même sacrément de profondeur

Annotation :

ou comment sous exploiter complètement un beau casting...

Annotation :

"-ok boss, j'ai trouvé un chorégraphe! par contre on a plus de budget pour se payer un scénariste...
-un scéna-quoi ?..."

Annotation :

Jarmusch est pourtant du style plutôt inspiré, que ce soit sur le fond ou sur la forme, mais là, j'ai pas bien compris... Un casting excellent, et un métrage sans grand intérêt, à l'humour paresseux et à la réalisation plate... bien dommage.

Annotation :

l'homme est un loup pour l'homme, surtout pour ses sœurs...