|| Vus en 2018 ||

Annotation :

Un film qui a mal vieilli, avec ses effets spéciaux bien moches. C'est surtout que c'est quand même neuneu. J'en avais une image plus proche des dessins animés qui se passaient dans la jungle du Jumanji, l'imaginaire y avait une meilleure place. Là c'est juste une enfilade d'événements qui se veulent tous plus impressionnants les uns que les autres, mais qui restent fadasses, sans inventivité et sans enjeu réel...

Annotation :

Un film qui partait bien avec son idée de base mais qui se fout royalement de respecter ou ne serait-ce qu'exprimer clairement ses propres règles. On a droit à tous les clichés auxquels on avait pensé en lisant le pitch, de tuons les vieux à tuons les noirs.

Annotation :

Une oeuvre très bien ficelée, drôle, fraîche, qui s'éloigne des archétypes SF qu'on a l'habitude de bouffer. Ca fait du bien, le cinéma pas américain. Les acteurs sont au top, l'histoire est chouette, le suspense est bien ménagé. Trop bien !

Annotation :

Très bon film, une esthétique fine qui multiplie les détails, les associations de couleur radicales, des lumières hyper pertinentes. Tous les personnages sont brillamment interprétés, avec un petit cabotinage propre à la comédie, mais dans un univers tellement pesant que c'est un équilibre nécessaire. L'histoire est tordue, et prend sans arrêt une tournure inattendue (arrivée soudaine de Heinrich, l'espèce de dieu/alien auquel parle la femme, le départ de Hans...).

Annotation :

Effet mitigé, j'ai trouvé certaines scènes extraordinaires, les deux actrices principales sont d'une puissance de jeu, d'une justesse et d'une perméabilité incroyables. J'ai adoré tout le dernier tiers pour son rythme, ses surprises, son goût de fatalité. L'intrigue policière en revanche en fil rouge contraste trop, comme un cheveu dans la soupe. Et les temporalités ne sont pas toujours claires, on voit que c'est un effet pas bien maîtrisé dans le scénario. Mention spéciale pour le jusquauboutisme sur la dimension répétitive (jet de ballons roses à l'infini, répétition de multiples répliques, du "étrangle-moi" à la citation de Kafka à la fin...).

Annotation :

Un beau film, qui prend le temps des émotions, sur les relations libres, les fantasmes au sein du couple, le mensonge et les projections qu'on peut faire sur la réaction de sa moitié. C'est juste et touchant, un peu déprimant aussi.

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Un film mignon, drôle et intelligent, sur la naissance et l'évolution du premier robot à l'IA humaine. Hugh Jackman est toujours aussi monoexpressif, mais les Antwoord déchirent, le personnage de Deaon est super bien interprété, et ce petit robot, mais ce petit robot, qu'est-ce qu'il est chou. Réflexion un peu sommaire mais quand même, toutes les bases sont là pour évoquer l'état de nature, l'évolution technologique et les hommes dépassés, et le fait que nos créations sont, rappelons-le, à notre image.

Annotation :

De très belles images d'hommes et de femmes esseulés, vivant au gré des saisons, étape par étape, en vue de préparer la saison de la chasse. Comment construire des pièges et des abris, prendre soin de ses chiens, faire face à un ours et construire des skis parfaits. Un savoir-faire étonnant et en perdition, une problématique sociale méconnue, et un mode de vie qui laisse rêveur. Beau.

Annotation :

Une gamine taciturne et embourgeoisée se retrouve orpheline, et va habiter chez son oncle poète maudit et son jeune cousin handicapé. Elle se fait chapeauter par une épouvantable gouvernante et assister par une gourde qui rit pour rien chaque fois qu'elle est à l'écran. C'est un film raté, qui n'a rien de poétique contrairement à ce qu'il essaie de faire croire avec sa métaphore grossière de : cultiver son jardin secret - c'est ce que font littéralement les personnages... Gros sabots, mauvais acteurs, aucun humour, personnages linéaires, décors assez miteux, bref, c'est pas un bon film, les gars.

Annotation :

Un beau film, réaliste et tendu, sur la lutte syndicale. Lindon y est brillant. Un peu long, et plutôt une approche documentaire que fictionnelle. Fin assez pathos et questionnante aussi : faut-il voir le personnage de Lindon comme un martyr, un homme désespéré, un déséquilibré ? Quel est finalement le point de vue du film ?