Vus en 2019, pour la science.

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Très stylé, si on met de côté la nuit américaine la plus foirée que j'ai vu de ma vie.

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Méchant coup de pied au visage, ce film.

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Vu pour la première fois au cinéma. Joli exemple de nanar "engagé" (?).

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Disclaimer : vu au ciné mais je me suis endormi 25 bonnes minutes. Ca vaut le coup rien que pour l'esthétique, un peu moins ambitieux dans son scénario et ses dialogues.

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Ca faisait un moment que je m'étais pas autant marré devant un film. Ca fait tellement plaisir de voir un film avec une telle complicité entre l'auteur et le spectateur.

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Agnès Varda est vraiment trop trop trop trop forte. Championne du monde de l'empathie et de la bienveillance.

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Chaque fois que je le revois, j'ai un nouvel avis dessus, mais là j'ai pas trouvé ça si horrible. Tout l'aspect politique est soporifique et assoupissant. Toute l'histoire d'Anakin m'a paru intéressante (même si un peu lisse, quand même). Globalement tout ce qui se passe entre Padmé, Anakin, Qui-Gon et Obi-Wan m'a plu, le reste pas vraiment.

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Encore aujourd'hui l'épisode avec lequel j'ai le plus de mal. La relation entre Anakin et Padmé est incroyable de maladresse, par contre je trouve qu'on ressent un peu plus de tiraillement d'Anakin, surtout après la scène avec sa mère. Son monologue enragé face à Padmé est vraiment engageant, contrairement à tous les enjeux plus larges avec les clones ou le Compte Dooku, que Christopher Lee essaye de sauver comme il peut, mais bon...

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A vrai dire j'ai vraiment passé un bon moment. Juste voir Mortensen et Ali interagir ensemble dans un scène, c'est super divertissant.
Mais il faut être réaliste : les thématiques sont quand même traitées de façon tellement peu subtiles, les non-dits tellement sans ambiguïté, toujours la musique pour appuyer un regard...

A voir pour les acteurs, excellents et très impliqués, le reste est au mieux insipide, au pire très maladroit.

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J'ai regardé les 2 volumes de Clone Wars (qui ne font plus partie de l'univers canonique de Star Wars, contrairement au film et à la série de 2008) avant de revoir l'épisode 3, parce qu'il devait faire le lien entre les deux et qu'il se passe théoriquement plein de trucs entre les 2 films.

Au final, on apprend rapidos deux ou trois choses, pas forcément passionnantes, mais on nous présente quelques personnages assez cools. Un peu comme dans Fury Road, le développement des persos se fait dans les scènes d'action, dont certaines assez démentielles. Ca vaut le coup rien que pour voir Maître Windu exploser un vaisseau ennemi et dézinguer 600 droïdes en 3 minutes.

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Forcément, je l'ai vu qu'une fois et il faudrait le voir, genre 15 fois pour mieux le comprendre et surtout mieux l'appréhender, mais cette première séance lunaire (le chauffage qui s'est coupé au milieu de la séance, le mec à côté qui était assis sur une chaise de jardin et est parti au milieu de la séance en la prenant avec lui, la salle de projo qui a pris feu [?] et du coup la salle était pleine de fumée et sentait le cramé) était quand même sacrément intrigante. Mention spéciales aux musiques prouvant que Lynch s'en bat. Les. Couilles.

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Il y a objectivement des trucs un peu flingués. La première partie du film est pas super bien rythmée, parfois filmée sans vraiment de patte intéressante. Mais la deuxième partie s'envole complètement. On est là pour voir Anakin devenir méchant, et il devient vraiment méchant. L'acteur est beaucoup plus convaincant que dans le 2, et sa relation avec Palpatine, sans être subtile, justifie totalement son revirement.
Et puis bon, ce combat final grand-guignol dans la lave avec des choeurs épiques derrière, c'est bon je suis conquis d'avance.

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Difficile de faire plus classique comme film de boxe, qui refuse de s'intéresser aux méchants alors que leur histoire est passionnante, et de se concentrer sur une histoire de famille assoupissante.
Malgré tout, les scènes de combat sont cools et maîtrisées, la musique assez folle... Mais bon je me souviendrai de rien dans une semaine.

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En un mot : pouah.
Je sais pas si c'est possible de faire une mise en scène plus insipide et une histoire plus redondante.
Les acteurs font ce qu'ils peuvent, mais impossible de sauver ce très long épisode des Feux de l'Amour...

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La note vaut ce qu'elle vaut, parce que je ne saurais absolument pas en donner. Je me suis beaucoup, beaucoup ennuyé. Il y a une petite impression que le film ne tourne pas autour de ce que ça veut raconter, mais autour de la promesse faite aux backers du Ulule. Parce que la promesse, c'était de réussir à tourner dans plein d'endroits avec peu de moyens (et sans autorisation) et de rendre le tout un peu plus cohérent grâce aux donateurs.

Au final... C'est bizarre. Parce que oui, certains lieux (et événements) de tournage sont assez dingues (l'intérieur d'un cockpit d'avion, les couloirs de l'avion, certains festivals en île de France, les fameuses manifs, la crue de la Seine...). Mais elles ne sont généralement pas utilisées comme le cadre d'une scène, ni même l'arrière-plan. C'est plutôt des images d'illustrations servant aux voix-off qui tentent de créer une cohérence dans tout ce bordel.

Mon plus gros problème, c'est que c'est un film sans scènes. Ou au moins sans scène à enjeu, où on pourrait se demander comment va se résoudre un problème, parce qu'en fait il n'y a pas de problème à résoudre dans tout le film. On traverse le film sans jamais s'attarder sur des éléments assez précis pour créer une accroche pour le spectateur, au point où sur la fin, les images des manifs, de boîte de nuit se répètent pour illustrer une voix off qui va rester très vague dans sa narration. Du coup, ça a été très difficile pour moi de m'accrocher à quelque chose de concret pour ne pas m'ennuyer. Un peu...

Bah un peu comme le personnage principal. Et c'est là que je suis un peu tiraillé sur ce film, parce que je me pose la question de cet ennui, ce manque d'enjeu que j'ai ressenti (je n'ai quasiment pas regardé les 15 dernière minutes honnêtement), de savoir si c'est un coup de génie de la réalisatrice (et probablement des monteurs qui ont dû créer un film à partir d'un bon gros bordel), ou une simple conséquence du fait que l'histoire se soit crée sur plusieurs années et qu'elle ait dû un peu s'adapter au climat social de Paris...

Même si la grosse déception, c'est que ce climat social ne soit jamais utilisé autrement que pour de l'illustration vague et, encore une fois, sans enjeu. Pour une personne qui n'a aucune idée de ce qu'il s'est passé ces dernières années à Paris, ce n'est pas avec ce film qu'ils en apprendront plus. La crue de la Seine est résumée en 1 plan (on en profite pour mettre l'actrice principale dans l'eau pour une petite métaphore pas méga subtile)

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Allons bon, qu'est ce que c'est que ce truc encore ?

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Boarf, restons sur un simple reportage sur TF1 qui fera tout à fait l'affaire, ou allez voir le palais directement. Si vous connaissez pas du tout l'histoire originale, ça peut faire le job malgré tout.

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Je suis partagé parce que j'ai adoré la première moitié, joli pied-de-nez aux autres biopics souvent bien trop sûrs d'eux quand à la véracité de ce qu'ils racontent, alors que j'ai trouvé la seconde un peu plus plate, bien trop centré sur son mélodrame, avec bien moins de passages de fausse interview qui nous permettait de prendre un recul sur cette histoire.

Au moins, si vous êtes comme moi gonflés par les biopics qui racontent tous la même chose, qui ne prennent aucun risque et qui sont incroyablement lisses (Yep, Green Book et Bohemian Rhapsody, je vous regarde), il y a de quoi manger dans I, Tonya.

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C'est pas Cube, mais ça reste rigolo.

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Je m'y suis lancé en ne sachant rien du film. Pas banal une intrigue qui commence au bout d'une heure. C'était vraiment intense et cette fin, pouah.

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Un peu le syndrome du film qui suit un gros succès. Peele essaye de se baser sur ce qui marche dans Get Out (pas mal d'humour, pousser les acteurs dans leurs retranchements, la musique stridente, dualité de la personnalité...) mais sans aucune substance.

D'ailleurs, il ne se passe quasiment rien de concret dans ce film et pire encore, impossible pour moi d'avoir peur des "méchants" dont l'objectif est flou. Même après les 4 twists de fin (c'est un film sur des méchants qui ressemblent trait pour trait aux personnages principaux donc je vous laisse deviner la révélation de fin...) les explications ne tiennent pas.

Le souci principal c'est que Us ne sait pas ce qu'il veut être : un film d'horreur abstrait et métaphorique pendant 90% du film mais avec un monologue de 10 minutes à la fin pour essayer de retomber sur ses pattes. Très concentré sur un suspens totalement DePal'Hitchcockien mais sans la récompense à la fin de la scène, et surtout un ventre mou de facilement une heure où RIEN ne se passe, notamment un interminable montage alterné qui montre chacun des membres de la famille se battre avec son double maléfique sans que l'intrigue, le développement des personnages, ou même l'histoire de ces doubles n'avance. Complètement assoupissant.

Dernière critique : le film n'a aucune conscience de ce qui est important ou non dans son propre récit, notamment le chiffre 11-11 qu'on voit plein de fois et qui est finalement insignifiant dans le twist final, et l'importance du fait que le personnage principal ait fait de la danse classique dans son enfance qui n'est mentionné qu'à la toute fin (sauf si j'ai loupé un détail), ça aide pas à accrocher au récit. C'est un peu comme si dans "Arrival"/"Premier Contact" on ne mentionnait l'enfant dans les "rêves" du personnage principal que pendant le twist de fin : pas trop cohérent.

Peele est un réalisateur et scénariste incroyablement intéressant, mais je pense qu'il devrait se laisser respirer et prendre de la distance par rapport à son cinéma pour ne pas devenir trop systématique et prévisible.

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Lubitsch avait quand même de sacrément énorme testicules.

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Quel ennui, mon dieu mais quel ennui. J'étais parti de Infinity War retourné à cause de cette fin assez difficile à prévoir et vachement touchante, et bien cette suite a réussi à me rappeler qu'à part cette fin, il n'y a pas grand chose non plus dans Infinity War.
3 heures de vide total, la fin de IW était tragique et comment on fait pour la changer ? On remonte le temps pour aller chercher à nouveau les pierres. Sans déconner, les mêmes enjeux que le film précédent.

Tout est d'une platitude ahurissante, pas une scène d'action ne se démarque (sauf le "combat" entre Hawkeye et Black Widow, peut être), la première heure est incroyablement verbeuse parce que les scénaristes étaient incapables de parler du deuil sans que des personnages disent à voix haute qu'ils sont tristes. On a QUATRE scènes d'affilée où des personnages essayent de convaincre des anciens Avengers de revenir se battre... QUATRE.

Honnêtement, ça a été une séance assez invivable pour moi, alternant entre ennui et consternation, comme le traitement de Hulk, qui devient le comic relief parce qu'il est grand et vert et gentil, ou Thor, qui est aussi un comic relief parce qu'il est gros et alcoolique.

Bref, j'ai passé un extrêmement mauvais moment.

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Peut être est-ce parce que je l'ai vu juste après Avengers Endgame, mais en y allant sans rien savoir du film, j'ai trouvé ça incroyablement intelligent, drôle, touchant et audacieux. J'en dis pas plus, parce que la surprise a énormément participé à mon amour pour ce film.

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Un peu dans la veine de Boyhood ou dans un autre style The We and the I de Gondry, c'est un film sur l'adolescence qui ne trouve pas son essence dans la somme de ses scènes, mais dans l'intimité d'un moment. En ce sens, les dialogues sont d'une justesse assez impressionnante (un peu à la Whiplash, parfois), et surtout la mise en scène réussit à avoir ce ton à la fois délicat et impactant - à ce titre, c'est quand la dernière fois que j'ai sursauté quand quelqu'un se prend un coup de point dans un film ? Dog Pound ?

Enfin bon, c'est une énorme réussite et si comme moi vous êtes un peu repoussé par le titre franchement naze mais curieux de voir ce que Jonah Hill a à dire sur son adolescence, sautez le pas. Ca en vaut vraiment le coup.