WALSH Raoul - Critiques & Annotations
3 films
créée il y a plus de 2 ans · modifiée il y a 14 joursLes Fantastiques Années 20 (1939)
The Roaring Twenties
1 h 46 min. Sortie : 27 juillet 1966 (France). Gangster, Drame, Thriller
Film de Raoul Walsh
SimBoth a mis 8/10.
Annotation :
Dans un style tout en sauts temporels et avec un enchaînement frénétique, Raoul Walsh filme avec vigueur la trajectoire d’individus qui traversent la fin de la Grande Guerre jusqu’à l’arrêt de la Prohibition. La limpidité ainsi que la clarté de l’ensemble permettent de dresser quinze années d’histoire américaine et d’entrevoir les destins individuels aux prismes de l’évolution historique. À la fois drame social, film de gangster, romance et fresque tragique, l’œuvre soulève la quête des rêves impossibles, de la réussite à la misère et de la déchéance des êtres se voyant retirer du monde, car ils ne peuvent plus y appartenir. James Cagney incarne avec une intense énergie cette figure tragique au cœur brisé et victime d’un système pourri et absurde qui ne laisse aucune seconde chance aux perdants. Gangster par fatalité, magnifique héros looser, l'auteur capte toute la fulgurance de son rise-and-fall, mais aussi la flamboyance de cette époque avec une réalisation dynamique et une belle précision figurative.
L'enfer est à lui (1949)
White Heat
1 h 54 min. Sortie : 3 septembre 1949 (États-Unis). Gangster, Film noir
Film de Raoul Walsh
SimBoth a mis 9/10.
Annotation :
Dès le démarrage de son œuvre, Walsh nous plonge dans une action impitoyable, celle d'un homme teigneux et à la violence incontrôlable, tuant de sang-froid et sans vergogne. Lié à une mère castratrice à laquelle il porte un amour maladif, le personnage impulsif de James Cagney est le pur prototype du gangster psychopathe. Pulsionnel et poussé par un instinct de mort, assoiffé par un désir de puissance et de fureur meurtrière, l'acteur le joue avec une forme de fébrilité convulsive, à l'instar de l'œuvre qui enchaîne, de façon inflexible et rigoureuse, une dramaturgie énergique où la tension est constamment bouillonnante et tumultueuse. Le mouvement constant des corps et d'une mise en scène implacablement enfiévrée permettent de nous faire sentir la trajectoire tragique d'un homme qui se dirige, comme une bombe à retardement, vers un enfer destructeur et inéluctable.
L'Esclave libre (1957)
Band of Angels
2 h 02 min. Sortie : 1 janvier 1958 (France). Drame, Romance
Film de Raoul Walsh
SimBoth a mis 8/10 et a écrit une critique.


