Walt Disney Studios de 1977 à 1979

Annotation :

Sorti le 11 Mars 1977 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Les Aventures de Winnie l'Ourson est presque un Classique Disney hors-sujet puisqu'il n'est pas un long-métrage d'animation au développement comme les autres, il s'agit en fait d'une compilation de 3 moyens-métrages sur le plus connu des ours en peluche rassemblés en un seul film mais avec des transition et une conclusion rajoutée à la production.
Mais le montage n'est pas dérangeant car l'univers de Winnie l'Ourson ne permet pas de raconter une seule histoire complète, il doit se diviser en plusieurs segments. Ce Classique possède donc l'empreinte de Walt Disney puisque deux des moyens-métrages datent de 1964 et de 1966.
Et comme on le savait déjà, c'est un vrai bonheur de replonger dans ces aventures grâce à héros incroyablement mignons et attachants, une naïveté appréciable et de super chansons.
Film à part mais film de qualité.

8/10

Annotation :

Sorti le 22 Juin 1977 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 7 500 000 $.
Box-office mondial: 71 200 000 $.

AVIS:

La fin des années 1970's marque le passage de flambeau entre les vieux animateurs de Disney Animation et les jeunes talents rejoignant la boîte aux grandes oreilles, Les Aventures de Bernard et Bianca est l'un des premiers films à en témoigner.
Un des rares vrais succès du Deuxième Âge Noir, Les Aventures de Bernard et Bianca se suit avec plaisir grâce à un duo principal agréable et des méchants qui volent la vedette (Pas uniquement Médusa, également Néron et Brutus) à nos petites souris. De plus, le film présente un certain intérêt en explorant le thème de l'adoption à travers une petite orpheline manipulée par nos antagonistes, ce qui est un vrai rafraîchissement parmi les Classiques Disney.
Pourtant, quelque chose manque à Bernard et Bianca. Peut-être est-ce son ton trop dépressif qui finit par rendre le film presque assommant ou son histoire pas assez maîtrisée mais il n'empêche que la sauce prend moins que pour d'autres Classiques.
Cela reste néanmoins un dessin animé divertissant.

7/10

Annotation :

Sorti le 24 Juin 1977 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 29 000 000 $.

AVIS:

Donnant-donnant pour ce retour de la Coccinelle au cinéma. On fait revenir Dean Jones, absent du précédent film mais on laisse partir Robert Stevenson, réalisateur des deux premiers volets.
Les aventures de Choupette sont confiées à Vincent McEveety et on regrette rapidement le départ du metteur en scène de Mary Poppins. À aucun moment, on ne retrouve la drôlerie et le rire des deux premiers films bien que ça soit surtout lié à un gros problème d'écriture.
On rigole en sachant que Dean Jones a refusé de revenir dans Le Nouvel Amour de Coccinelle considérant que le script n'était pas assez bon.
Cette virée à Monte-Carlo se montre trop longuette, pas bien passionnante et à l'intérêt limité. Il y a toujours de temps en temps quelques gags qui prêtent à sourire (avec le caméo de Gérard Jugnot notamment) mais cela reste trop mou.
Ah et remplacer Choupette par Roméo, non vraiment non. Les traducteurs payent leur bêtise.

4/10

Annotation :

Sorti le 3 Novembre 1977 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 10 000 000 $.
Box-office mondial: 36 000 000 $.

AVIS:

Dernière tentative de retrouver le succès de Mary Poppins, Peter et Elliott le Dragon succède ainsi à L'Apprenti Sorcier dans cette idée de mélanger images de réelles et animation traditionnelle mais pour au final rencontrer encore moins de succès que son prédécesseur. Le bilan financier et critique est bien pauvre en comparaison.
Pour ce qu'il propose, Peter et Elliott le Dragon est un film familial ma foi pas désagréable et même assez charmant dans sa naïveté mais cela lui porte parfois préjudice à force de trop vouloir en faire des caisses.
Si le dragon est très drôle et attachant, son compagnon humain est bien plus fade et pas suffisamment intéressant pour porter le film. De même pour les personnages secondaires variant du très marrant au très ennuyant. La bande-originale, quant à elle, se laisse écouter mais ne vaut pas ce que faisaient les Sherman sur les films de Robert Stevenson.
Néanmoins, on passe un joli moment devant ce petit Disney Live. Il faut juste ne pas lui demander plus que le divertissement.

6/10

Annotation :

Sorti le 16 Décembre 1977 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Productions.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Vraie idole des jeunes dans les années 1970's, Jodie Foster termine sa carrière chez Walt Disney Productions avec La Course au Trésor avant de prendre une pause de 3 années. Pour sa quatrième participation à un film de la boîte aux grandes oreilles, le garçon manqué s'est déniché un beau rôle à travers Casey, une orpheline vendue à un escroc voulant la faire passer pour la petite-fille d'une Lady afin d'infiltrer son Manoir et trouver un trésor. Une base prévisible certes mais prometteuse si le scénario écrit par David Wift suit. C'est heureusement le cas. La Course au Trésor est une jolie comédie sentimentale réunissant acteurs de très bon niveau, protagonistes attachants (le majordome dévoué se faisant passer pour tous les proches de sa maîtresse), moments intimes charmants (la danse) et esprit de solidarité communicatif. Norman Tokar mélange talentueusement bonne humeur et émotion en suivant la formule Disney habituelle qui ne lasse décidément toujours pas. La séquence gagesque de fin, même si parfois amusante, est un peu trop gentillette mais largement compensée par sa dernière scène qui laisse le mystère quant aux vraies origines de Casey. Une bonne surprise.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 10 Mars 1978 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Personne n'est vraiment capable de dire quelle est la raison pour laquelle La Montagne Ensorcelée a eu droit à une suite. A-t-il été un phénomène de mode si grand qu'on devait faire revenir ces enfants extra-terrestres sur Terre une deuxième fois? J'en doute fort mais il y a des ces questions parfois qui ne doivent jamais avoir de réponses.
Et là où le premier film, malgré ses défauts, avait le mérite de nous intéresser grâce à un mystère bien entretenu et une ambiance intéressante, Les Visiteurs d'un Autre Monde rate quasiment toutes ses intentions.
L'idée de montrer le danger que représente les humains s'ils venaient à exploiter les pouvoirs des enfants pour leur propre profit est intéressante mais mal utilisée. Christopher Lee et Bette Davis ont de la présence mais l'histoire s'étire pour ne pas raconter grand chose. Les trucages conduisent à un peu plus d'action mollassonne et l'ajout d'une bande de gamins rebelles est ridicule et nous rappelle à quel point le film est daté.

4/10

Annotation :

Sorti le 9 Juin 1978 aux États-Unis.
Production : Walt Disney Pictures.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : Inconnu.

AVIS:

Dernière contribution de l'honnête faiseur Norman Tokar, décédé quelques mois après la sortie de son dernier-né au cinéma, pour Walt Disney Productions, Le Chat qui vient de l'Espace renoue avec les comédies animalières de la compagnie qui se faisaient rares depuis quelques années. À ceci près que le félin nous provient cette fois-ci d'une autre galaxie et qu'il est sans aucun doute la plus grande réussite du film, le minet étant doté d'un tempérament bien défini et son intelligence dépassant le QI d'un cerveau humain amène des ripostes verbales sympathiques le rendant presque hautain mais lui concédant toujours un peu de noblesse. Le décalage entre le sérieux du chat et l'affolement des terriens est donc le moteur comique qui tire parti des facultés du minou (la lévitation au-delà d'un poste TV) et qui marche le mieux lorsque les protagonistes sont mis en difficulté lors d'improvisations (la partie de billard qui aurait mérité de durer plus longtemps ou la poursuite finale avec le biplan en sale état). Bien ancré dans son époque (l'armée sur le qui-vive et redoutant les engins soviétiques, la scène de fin qui fait l'éloge du citoyen américain), le film affiche évidemment le poids des années (beaucoup de trucages grossiers et de faux raccords) et un petit manque de rythme par moments mais le divertissement est assuré.

7/10

Annotation :

Sorti le 16 Décembre 1978 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Réalisé par Don Bluth lorsqu'il était encore animateur chez Disney Animation, Le Petit Âne de Bethléem est un moyen-métrage magnifique et plein d'espoir qui sait amener subtilement l'émotion chez le spectateur et dont le dessin et l'écriture sont de qualité. Excellente découverte!

8,5/10

Annotation :

Sorti le 27 Juin 1979 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Vincent McEveety reprend le flambeau pour la suite des aventures du Gang des Chaussons aux Pommes mais dans un second film relevant plus de l'ordre du spin-off. Nous sommes là dans une pure exploitation d'une des raisons ayant fait le succès du premier volet, le film n'a qu'un seul but: Faire rire. Et pour atteindre cet objectif, seuls deux acteurs reviennent: Tim Conway et Don Knotts pour les deux bandits de grand chemin traversant de nouvelles épreuves et passant de recrues chez les bleus à prisonniers hautement réputés. Le duo reste marrant et cette suite a le mérite de ne pas leur faire revivre la même chose mais l'une des forces du précédent film était de les faire entrer en action à intervalles réguliers alors qu'ici, ils sont les personnages principaux. Au point que l'histoire est trop maigre et que l'arc narratif sur le déserteur est trop mis de côté juste pour que les deux compères puissent faire ce qu'ils savent faire le mieux. Plus gaffeurs en toutes circonstances que jamais et pourchassés par un shérif fou rajoutant du piment au récit, ils parviennent à rendre Le Retour du Gang des Chaussons aux Pommes tout à fait regardable mais bouclant une duologie non nécessaire. On aurait pu s'en tenir au film de Norman Tokar.

6/10

Annotation :

Sorti le 26 Juillet 1979 aux États-Unis.
Production : Walt Disney Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial : Inconnu.

AVIS:

Un Cosmonaute chez le Roi Arthur déçoit là où on s'y attendait le moins, dans la personnalité du héros et du Moyen-Âge. L'un des procédés majeurs des films sur le voyage dans le temps est la désorientation du visiteur du futur et de ses récepteurs, ici seuls les personnes du passé réagissent face aux événements anormaux et notre personnage principal a beaucoup trop d'assurance. L'ouverture vite expédiée oublie de lui creuser un caractère, un but à atteindre, quelque chose à quoi se rattacher. Il passe ainsi toute la durée du film à garder une maîtrise de soi nous empêchant d'avoir peur pour lui. Il n'a quasiment aucun défaut, a toujours la solution qui résoudra chaque problème et ses plans sont infaillibles, aucun dérapage à prévoir. En 1h30, nous n'apprenons rien de plus sur lui qu'au départ, nous restons dans l'ignorance et c'est problématique pour être investi dans l'histoire. Le Roi Arthur et Camelot ne valent pas mieux, n'ayant jamais l'air concernés par ce qui se passe et illogiques dans leurs décisions. Cela livre une rencontre quelque peu bébête accumulant les bizarreries (pourquoi cette blague de l'oie?) et ne menant à rien, ni morale ni évolution. À son crédit, Un Cosmonaute chez le Roi Arthur prête souvent à sourire (le marchandage avec les magazines féminins, l'épée magnétique, le tournoi) et conserve quelques répliques vraiment marrantes (Le "Tout ça n'est pas très catholique" du Roi Arthur en voyant la réparation du robot démembré) mais ne raconte pas grand chose.

5/10

Annotation :

Sorti le 21 Décembre 1979 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 20 000 000 $.
Box-office mondial: 35 841 901 $.

AVIS:

Le Trou Noir fait date dans la filmographie des Studios Disney. C'est la première fois que la boîte aux grandes oreilles s'essaie au genre de la science-fiction et autant dire qu'elle y a mis tout les moyens mais pour des résultats financiers peu satisfaisants conduisant à une "errance" selon les analystes.
Dans un esprit identique à Vingt Mille Lieues sous les Mers dont le film de Gary Nelson s'inspire très clairement, Le Trou Noir est un gros mélange de toutes les productions se déroulant dans un univers futuriste de l'époque, Star Trek pour son équipage, Star Wars pour son ambition visuelle et même 2001: L'Odyssée de l'Espace pour son final partant en cacahuètes.
Mais comme je viens de le dire, c'est ambitieux. Le Trou Noir est visuellement parlant spectaculaire et, même s'il a de gros soucis de direction d'acteurs ou même d'écriture, expose des enjeux de taille. On sent l'importance et la démesure du projet.
Un film de science-fiction à découvrir.

7/10