Résolument abscons pour qui ne maîtrise pas le moyen français, c'est-à-dire à peu près tout le monde.
Ce détail mis à part, le recueil resitué dans son XVIe s. apparaît comme relativement moderne. Louise Labé, en admettant qu'elle ait existé, puise son inspiration dans les élégies éthérées d'Ovide, des refrains éternels qu'elle place cependant dans la bouche d'un double poétique qui se mue régulièrement en femme au cours de l'oeuvre. On retrouve le symbolisme de l'époque et les nombreuses allégories qui ponctuent les sonnets et en constituent un des principaux "attraits".
Elbereth
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le 4 déc. 2010

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