Quand j'ai fini 2666 je me suis demandé ce que je pouvais faire après, est-ce que j'aurais encore la force et l'envie de lire tellement ce livre est monumental et épuisant à lire.
Certes le livre est imposant, un bon kilo et au début on ne s'aperçoit pas tout de suite qu'on va livrer un combat dont on ne sortira pas indemne, on rentre dedans comme dans n'importe quel bon livre et puis au fil des pages on commence à se sentir oppressé, on commence à manquer d'air, l'atmosphère du livre nous enveloppe, nous cerne, et quand, après une lutte acharnée on arrive à la fin, quand on referme ce pavé, on se dit qu'on vient de prendre une sacrée claque. Alors on se pose et on attend parce qu'on sait qu'un jour on devra le relire.