le 3 sept. 2020
Police !
Alors là. Autant j’apprécie la carrière éclectique d’Anne Fontaine, autant il me sera tout simplement impossible de défendre ce film d’une quelconque maniére ! Virginie, Erik et Aristide (si si,...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Auteur, mais aussi ancien professeur, Pat Conroy a vécu une expérience qui l’a révolté. C’est cette histoire qu’il raconte dans ce roman plus que réussit !
En 1969, Pat Conroy est choisi pour enseigner sur l’île de Yamacraw, en Caroline du Sud. Une île peuplée par une communauté noire. Pat est banc, et dans sa jeunesse, il était du genre très raciste. Mais le temps à fait son œuvre, il est encore jeune mais à compris ses erreurs. En arrivant sur l’île, il découvre qu’il a en charge une classe d’éléves de 10 à 14 ans illettré, ou au mieux très retardé. Choqué par l’abandon de ses jeunes enfants par le systéme éducatif, il va se lier à eux, et être pris d’un réel coup de coeur pour cette île isolée…
Il passera un peu plus d’une année sur l’île, à enseigner aux éleves. Ils sont deux professeurs, lui et Madame Brown, une noire qui voudrait être blanche. Persuadé de bien agir, elle éduque à coup de martinet, et n’apprécie que peu les cours de Conroy, plus basés sur une forme de divertissement, sur l’envie de faire découvrir le monde à des enfants isolés depuis bien trop longtemps. Mais en tant que lecteur, difficile de ne pas ressentir le fort attachement que ressent le professeur pour ses éléves, qui lui rendent bien. On ressent son intégration, sa rage envers le systéme qui les laissent presque dépérir sur leur île. Ce racisme sudiste ambiant le révolte et il va se débattre pour leur permettre de s’en sortir.
Mais forcément, il ne peut lutter seul. Alors sans en dire plus, je me contenterait de vous inviter à lire ce roman. Blindé d’humour malgré tout, il tacle sans vergogne et on ne peut que sentir la rage qui se dégage des mots de Conroy. Plus le roman avance, plus on sent son aversion pour son systéme, sa frustration, sa haine même. On a envie de l’aider, et sortir de la lecture sans une forme de rejet, de culpabilité, est quasiment impossible. Je ne peux faire autrement que de vous conseiller sérieusement de lire ce roman. Il a par ailleurs était adapté en film, sous le nom de Conrak, avec John Voight !
Créée
le 2 août 2020
Critique lue 94 fois
le 3 sept. 2020
Alors là. Autant j’apprécie la carrière éclectique d’Anne Fontaine, autant il me sera tout simplement impossible de défendre ce film d’une quelconque maniére ! Virginie, Erik et Aristide (si si,...
le 29 janv. 2020
Côté cinéma français, on ne s'en sort pas mal en ce début d'année. La preuve avec cette réussite dont j'avais réussis à éviter jusqu'à la moindre image avant de le voir... Le dernier tome de la...
le 23 déc. 2023
Annoncé comme le Star Wars de Netflix, et se faisant salement descendre depuis sa sortie, Rebel Moon est-il la nullité annoncée ?Non. Rebel Moon n'est pas un "mauvais" film à proprement dit. C'est un...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique