Long parce que BEE détaille énormément. Peut être même trop. Le nombre de marque cité dans ce bouquin est tout simplement hallucinant.
Après il faut bien reconnaitre que ses personnages principaux, Patrick Bateman en tête évidement, ont du style. La réplique de VanPatten (à moins que ce ne soit McDermott ?), "Patrick EST GQ" s'avère être justifié. On comprend d'ailleurs mieux pourquoi il est interviewé dans le GQ de Septembre.
L'absence de chapitre donne l'impression au livre d'être interminable : on ne sait jamais ou en est, ce qu'il nous reste à lire ou ce que l'on à déjà lut.
Et que dire des descriptions détaillées de ce qu'il fait en ce levant ou encore de ses visites à la vidéothèque.
Rapide parce que malgré tout cela, je me suis avalé la moitié du livre sans m'en rendre compte.
La violence du personnage est amusante. Bien que ce soit un véritable monstre, on s'y attache. Il se masturbe devant une femme qui se fait transpercer par une perceuse électrique tout de même.
J'ai également trouvé une ressemblance plaisante entre la méthode de travail des personnages de Mad Men et Patrick Bateman : un bureau chaleureux ou l'on fait tout, sauf travailler. Et je ne parle même pas des requêtes inutiles auprès des secrétaires. Qui bien entendue est amoureuse de son patron. Alors qu'apparemment, BEE n'aime pas particulièrement Mad Men.
American Psycho, un livre à lire.
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