Cette œuvre d’Elizabeth George est assez particulière, surtout pour ceux qui comme moi attendait impatiemment une réponse aux événements du précédent volet des péripéties de Barbara et de Lynley.
Particulier car il ne s’agit pas d’un roman policier mais d’une chronique sociale qui tourne désespérément en rond sur plus de 700 pages, alors que les lecteurs en connaissent déjà le dénouement, à savoir la mort de la femme de Lynley. Les lecteurs d’Elizabeth George sont condamnés à rester sur place et à assister, impassibles, à une fresque d’un ennui mortel. L’évolution des protagonistes est très étrange et pour l’exemple je ne prendrai que Toby : autiste profond dans l’impossibilité de communiquer avec le reste du monde au début du roman, il devient bavard et capable de raisonnements approfondis sur les derniers chapitres ! Et je pourrai encore avancer tout un tas d’autres bizarreries du même genre, mais je ne suis pas Elizabeth George et je ne vais pas écrire une évaluation de 700 pages qui ne mènera à rien, parfaitement à l’image de ce roman.