le 1 juin 2020
Critique de Canyons. par Lou Knox
Dans une vie presque parfaite t'as Eric et sa soeur Gwen, ils sont jumeaux. Et Gwen elle a un amoureux qui s'appelle Ward, ils sont jeunes et on est au tout début des années 70. Presque parfaite...
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En 1970, une carabine non déchargée tue accidentellement une jeune femme, Gwen, à l’arrière d’un pick-up. Le responsable est son petit-ami Ward, assis à côté d’Éric, frère jumeau de Gwen.
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Face à une tragédie, non sommes tous différents. Nos réactions et nos ressentis dépendent du contexte dans lequel nous vivons, mais aussi de notre personnalité. À travers son roman, l’auteur nous dévoile deux facettes possibles.
Le compagnon qui vivra toute son existence avec le poids du remord, la culpabilité, le désespoir, la dépression, le dégoût de soi-même.
Le frère qui dû dire adieu trop tôt à sa meilleure amie et qui devra assumer les reproches de sa mère. Il cultivera la colère, le mépris, l’exigence, et la soif de vengeance pour ce qu’il a perdu trop tôt.
Eric reproche à Ward d’avoir ruiné la vie de sa sœur. « Ça s’appelle de la négligence. Un accident sous-entend que la personne portant l’arme n’est pas responsable. Dès l’instant où une personne possède une arme à feu, elle est responsable de ses actes, quoi qu’il arrive. » (de quoi relancer le débat sur le port d’armes à feu). Peu importe les mots, les excuses, le chagrin, il ne peut pardonner. Quand Ward lui a prit Gwen, il a été le premier facteur de calamité dans sa vie, promouvant ce qu’il adviendrait 20 ans plus tard. Alors quand 25 ans après le drame Ward propose à Eric une chasse aux cerfs dans les montagnes, l’occasion est à saisir.
Si le premier chapitre du livre est un coup de canon, la suite est douce et calme. Le climat est austère et pesant, mais se passe sans remous. Plus on avance, plus les nuages s’agglomèrent, annonçant le tonnerre. La tension monte, l’ambiance entre les deux protagonistes se coupe presque au couteau. Si chacun avait un but en partant traquer le gibier, tel fut prit qui croyait prendre. Ce n’est pas parce que l’on souffre, que notre adversaire est bien-heureux ! La douleur a plusieurs visages, différentes façons de s’immiscer en nous pour mieux nous détruire. Ce n’est jamais celui qui crie le plus fort, qui a le plus à révéler.
À travers les canyons, la rédemption les guettes tous deux telle la lumière au bout du tunnel. Sauveteurs mutuels, ils vont s’absoudre d’un passé douloureux. Le pardon est une sublime bouée d’espoir dans ce livre, et il fait bon d’en savourer sa douceur, d’aimer la vie tout simplement. Un magnifique ouvrage.
Créée
le 10 avr. 2021
Critique lue 35 fois
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