Ce livre retrace l’histoire de la famille Buendia sur sept générations, dans le village fictif de Macondo. On est très rapidement plongé dans l’atmosphère et le folklore des pays d’Amérique du Sud, entre réalité et fantastique.
Bon, autant le dire tout de suite, je n’ai pas vraiment su apprécier ce livre, et j’ai eu beaucoup de mal à le terminer. Pour nuancer un peu, j’ai beaucoup aimé les cent premières pages, être transportée dans les rues poussiéreuses de Macondo, découvrir le style de vie des villageois, mais ensuite, c’est toujours pareil, et j’ai commencé à me perdre entre les différentes générations. Pour nous faciliter la tâche, les hommes de la famille ont presque tous le même prénom : Aureliano ou José Arcadio, donc j’ai fini par me mélanger les pinceaux et avoir du mal à me souvenir à quelle génération ils appartenaient, car bien sur, ils cohabitent pendant un temps (un des Aureliano a 17 fils, TOUS appelés Aureliano !!! Et ils ne sont pas les seuls avec ce prénom !!). De plus, l’inceste est hyper présent dans ce livre, à la longue c’est agaçant (même si je peux comprendre qu’à cette époque et dans un si petit village isolé, ce soit quelque chose de "normal", c’est un peu perturbant), au passage on a aussi droit à de la pédophilie (oui, je sais, on parle d’une autre époque, mais ce ne sont pas des choses que j’apprécie de lire …).
Le style narratif (ils appellent ça réalisme magique) m’a parfois un peu perturbé, des éléments complétement fantastiques font leur apparition dans le récit jusque là ultra réaliste (par exemple, la réappartion de protagonistes morts, un tapis volant, des personnages qui lévitent, un enfant qui naît avec une queue de cochon …) et les personnages ne s’en étonnent pas du tout. Une fois habituée ça a été, mais les 2 premières fois, ça m’a laissé perplexe, je ne comprenais pas. Je suis pourtant une grande adepte de la fantasy, ou du fantastique, mais dans ce livre, la façon de l’amener m’a étonné, cela dit, c’est aussi ce qui fait l’originalité de ce livre.
En conclusion, un avis mitigé pour cette lecture, mais malgré tout je suis contente d’avoir lu cette œuvre majeure de la littérature hispanophone, même si j’ai dû m’accrocher pour la terminer. C’est intéressant et complètement dépaysant. Je renouvellerai l’expérience avec Amour et Choléra du même auteur, que l’on m’a également chaudement recommandé.
https://theteapotlibrary.wordpress.com/2019/07/15/cent-ans-de-solitude-gabriel-garcia-marquez/