Bon, après L'éducation de Stony Mayhall, et Celle qui a tous les dons, je n'avais pas prévu de relire un livre où les zombies ne sont pas les méchants écervelés qui ne rêvent que de manger de l'humain, mais ma médiathèque m'a tentée, donc j'ai craqué.
Et j'ai bien fait ! Ce livre est complètement différent des autres que j'ai pu lire dans le genre, car on retrouve souvent un manichéisme sur le sujet (au combien porteur en ce moment) des zombies.
Cette fois ci on retrouve donc Andy, un zombie qui a perdu tous ses droits en revenant d'entre les morts, dont la garde de sa fille. Il est au départ largement présenté comme une victime, car il ne peut plus aller dans les lieux publics, se fait jeter de la nourriture dessus quand il manifeste pacifiquement pour ses droits civiques, est le poids que ses parents refusent de porter... Bref, il a un non-vie vraiment pas facile, son seul soutien est un groupe de parole de zombies.
Et puis on le voit grandir et évoluer, passer du statut de victime à celui de battant, et tout cela est jouissif.
L'écriture n'est pas forcément très recherchée, mais c'est efficace, et même si je ne me suis pas tordue de rire (tout le monde parle de l'humour de ce livre !) j'ai quand même souri quelques fois et surtout passé un très bon moment en le lisant.