Penser l'Empire aujourd'hui avec Alain Soral

  • Détricoter le roman national à la mémoire hémiplégique, et plus largement, le roman occidental tout aussi lacunaire et fictionnel… du christianisme aux Lumières, de la Révolution française jusqu’au terminus bancaire, convoquant à la barre Marx , Engels, Michéa, Orwell, Georges Sorel, Proudhon, Max Weber, Clouscard, les Pères de l’Eglise, Wall Street, la City et la FED... 
  • Violences et mépris sociaux… telle est la vision du monde qu'Alain Soral nomme Empire.C'est une exposition chronologique qui nous est proposée avec "Comprendre l'Empire" ; exposition d’une histoire qui nous est commune à tous, où que nous nous situions… acteurs, ou bien spectateurs, ou bien encore victimes abasourdies ; histoire de ceux qui nous ont précédés, histoire d’aujourd’hui, et pour ce qui est de demain... histoire destinée à ceux qui possèdent une excellente mémoire de l’avenir : les esprits clairvoyants.
  • De la Famille au clan, puis la tribu... pour culminer avec la Nation et le contrat social, jusq’aux nouveaux réseaux au service des lobbies marchands et ethno-confessionnels, sans oublier les mafias policées ou pas (drogue et prostitution contre le complexe militaro-industriel et les cols blancs de la finance ; mafia calabraise contre Loge P2), comme autant de mensonges d’une République dite démocratique - en effet, 1% est le taux incompressible de la population qui a toujours commandé à la masse -, ... nul doute, le prolétariat du XIXe siècle et sa misère sont bien l’incarnation de la trahison de la bourgeoisie. Peuple qui assume le principe de réalité - salaires "plancher" : exploitation et servitude ! Peuple parmi lequel on comptera des penseurs autodidactes opposés au ralliement à un libéralisme mondialisé avec son Capital coupé de toute attache géographique et morale ; un Capital maintenant nomade : finies les cultures enracinées et les perspectives historiques ! L’hyperclasse et ses VIP condamnent les salariés à la précarité...
  • Après les soi-disant "Libertaires révolutionnaires" de Mai 68, arrivent Canal+, les bobos et la gaudriole branchée, spectacle cache-misère d’une humanité souffrante car vaincue - le RSA pour toute consolation - puis la liquidation du métier de journaliste par la même occasion ; métier perverti, avili par une démocratie d’Argent et de Marché ; les derniers journaux indépendants de qualité seront liquidés et remplacés par le divertissement et des pseudos-intellectuels-animateurs au service d’une propagande de masse, une fois la trahison des clercs consommée et digérée, la chasse d'eau tirée… avec la domination par la séduction ; une seule liberté est alors accordée et encouragée : consommer. Et dans un tel environnement, les idiots utiles sont légion : prostitution morale et intellectuelle, en veux-tu en voilà ! Argent, standing, honneurs, sexe… car... seuls restent en place les kapos, les collabos, les soumis et les imbéciles d'un réseau culturo-mondain comme unique horizon indépassable de notre temps ; règne de l’émotion, le pire des mensonges quand il est question d'éclairer la vérité ; émotion et désirs au fin de détruire chez l’individu toute capacité analytique et critique -, et signe la mort du logos : plus de chaîne causale ; destruction du sens. Pour les insoumis, pour ceux qui souhaiteront leur tenir tête à tous, en revanche, ce sera une mort professionnelle et sociale certaines ; celle de réfractaires ruinés et jetés à la rue suite à des procès sans nombre. 
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  • Solitude-dépression-consommation à l’Ouest ; chaos, guerres et misère au Sud ; fatalement la question suivante surgit : d’un de Gaulle étriqué mais visionnaire, patriote et cultivé à un Sarkozy sans morale et inculte, que nous est-il donc arrivé ?
  • Liquidation de l’héritage du CNR (Conseil National de la Résistance), immigrationnisme aux fins de dumping social : jamais plus la classe politique ne s’occupera d’économie et de finance ! La Banque au pouvoir avec Pompidou et Giscard ! Mai 81 et l’expulsion de la classe ouvrière. Liquidation du PCF. La haine des médias et de toute la classe politique pour le peuple est consommée ; un peuple haïssable qui refuse la modernité mondialiste ; peuple dont on exige qu'il baisse la tête ; mais aussi,  un Peuple qui n’en pense pas moins.
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  • Voici maintenant le traité de Maastricht pour une destruction méthodique des 3 piliers que sont l’économie, la morale et le social.Retournement de situation : Identité nationale niée mais... danger de l’Islam et des banlieues dites sécessionnistes - diversion et boucs émissaires -, un ministre de l’intérieur en soutien, bientôt Président, pour faire monter la mayonnaise, le tout relayé par un dispositif fait d’argent, de médias et de réseaux. Une élection sera gagnée sur une campagne parodiant celle du RN jusqu’à la venue d’une Carla Bruni courtisane bobo. Mariage idéal : vulgarité et inculture précéderont l’instauration d’un libéralisme sécuritaire, servile envers les puissants prédateurs financiers et impitoyable envers le monde du travail. Et la Banque ! Encore la Banque ! Et quand ça tourne mal et qu'il lui faut faire la manche… eh bien, les Etats et toute la classe politique avec eux, comme un seul homme, comme une seule force … enfin retrouvée, n’hésitent pas : on lui remplit les poches, même trouées. 
  •              
  • Mondialisation contre mondialisme : échanges équilibrés et contrôlés contre la guerre économique planétaire et permanente de tous contre tous, quiconque refuse de se soumettre à l’idéologie finalement totalitaire et belliqueuse de la mise sous tutelle de l’humanité entière est expulsé du champ social, politique et médiatique.    
  •           
  • Et Alain Soral de conclure ".... aujourd’hui, ce Nouvel Ordre Mondial exige de la gauche comme de la droite les pleins pouvoirs… " Gauche et droite qui ne se feront pas prier (Strauss-Khan, Sarkozy)... avant d'ajouter : "... le monde occidental est face à un choix : la soumission totale ou la révolte."             Les années à venir, installeront-t-elles la dictature de l’Empire ou bien, marquera-t-elle le début de son démantèlement ?  
  • sergeuleski
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    le 11 févr. 2011

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    Serge ULESKI

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