Une interview de Bazin
http://www.rts.ch/archives/tv/culture/voix-au-chapitre/3459485-herve-bazin-2.html Une petite entrevue avec Hervé Bazin à propos de Cri de la chouette. On imaginerait mal les Houellebecq contemporains...
Par
le 2 juin 2012
Tandis que Mme Rezeau n'utilisait à l'égard de son fils, Jean : "mon fils, ton frère, votre mari, lui, il, ce garçon, le second, l'autre "… voire "le plumitif" et, bien entendu, quand il était enfant, "Brasse-Bouillon", mais ça on le sait.
Me revoilà en train de plonger, avec délices, dans les eaux de ce troisième et dernier opus faisant suite à "Vipère au poing" et "La mort du petit cheval" …
C'est qu'en plus, le livre est excellent, peut-être même meilleur que le second roman, si cela est concevable.
Le deuxième opus, c'est le livre de la libération (pas celle de 1944, hein), de la découverte de l'amour et de la tendresse.
Dans "Cri de la Chouette", Jean Rezeau concrétise avec une famille reconstituée après le terrible accident de voiture et la mort de Monique Caroux, son épouse et de son beau-frère, après le remariage avec Bertille, la sœur de Monique, … Une famille reconstituée où règne une certaine harmonie que vient à nouveau troubler, après 20 ans d'absence, une sournoise et fielleuse Folcoche toute en calculs, rancœurs, mesquineries, réflexions insolentes et méchantes. Parce que le fils cadet, Cropette, le préféré de Madame mère, l'a trahie et peut-être même ruinée.
Et voilà que la Chouette s'entiche de Salomé, la fille ainée et va tenter de s'en emparer et de la séparer de la tribu des ercés (Rezeau-Caroux) …
Il n'y aura pas de rédemption dans ce livre car jusqu'à la fin, Folcoche manigancera. Sa mort sera un soulagement pour tout le monde.
"Folcoche … va crever" dira la presque lucide Madame Rezeau.
Et j'aime la parole de Jean devant la dépouille de Folcoche :
"Nous ne nous sommes pas aimés, ma mère, mais j'étais là pour votre dernier soupir comme vous le fûtes pour mon premier."
Comme déjà dit lors de la recension de "Vipère au poing", ma découverte tardive d'Hervé Bazin à travers ce roman et de ses deux suites fut pour moi, l'équivalent d'un coup de poing et la découverte de cet écrivain à l'écriture puissante et sans concession, Hervé Bazin, dont je prévois la critique de plusieurs autres romans.
Créée
le 3 oct. 2025
Critique lue 10 fois
4 j'aime
http://www.rts.ch/archives/tv/culture/voix-au-chapitre/3459485-herve-bazin-2.html Une petite entrevue avec Hervé Bazin à propos de Cri de la chouette. On imaginerait mal les Houellebecq contemporains...
Par
le 2 juin 2012
Au départ de cette aventure, il y a un roman écrit par la romancière R.A. Dick en 1945 "le Fantôme et Mrs Muir". Peu après, Mankiewicz s'empare du sujet pour en faire un film. Le film reste très...
Par
le 23 avr. 2022
30 j'aime
9
C'est vers l'âge de vingt ans que j'ai lu ce livre. Pas par hasard, je me souviens très bien qu'un copain me l'avait recommandé. J'avais bien aimé. Cependant, je n'ai jamais éprouvé le besoin de le...
Par
le 7 avr. 2023
28 j'aime
33
1959 c'est l'année de "125 rue Montmartre" de Grangier mais aussi des "400 coups" du sieur Truffaut qui dégoisait tant et plus sur le cinéma à la Grangier dans les "Cahiers". En attendant, quelques...
Par
le 13 nov. 2021
28 j'aime
5