Deuxième tome de la light novel de Fujino Omori, on poursuit avec les aventures de Bell Cranel dans le labyrinthe de la cité d'Orario. Là où le premier tome nous présentait quelques points de lore pouvant accaparer toute notre attention, ici on part du principe que la leçon a été apprise (même si on a pas mal de rappel ; ce qui peut être le point le plus ennuyant à soulever pour ce tome, et peut-être même l’entièreté de la série) et on nous lance sur la suite directe.


Ainsi, Bell continu ses excursions dans la Donjon en sachant pertinemment que s'il désire descendre plus bas, constituer une équipe va devenir obligatoire, pour ses performances mais également pour sa survie.
Pas plus de spoil !


Comme déclaré précédemment, on part sur les bonnes bases car il n'y a pas d'énormes nouveautés même si le lore de l'univers de DanMachi grossi de plus en plus. Dans ce tome, on s'intéresse plus à la "nouvelle" vie de Bell, poursuivant d'espérer rattraper celle qu'il admire. Pour ceci, pas de secret, plonger au cœur du Donjon demeure l'unique solution et c'est dans les méandres de ce labyrinthe que l'on rencontre un nouveau personnage : Liliruca Arde, dite Lili, porteuse (une sorte de support) qui propose ses services à notre aventurier. Avec elle apparaît les nouvelles facettes de l'exploration ainsi que la présentation de nouvelles Familias aux volontés quelque peu suspicieuses.


La narration est agréable, à l'image du premier tome et l'intrigue n'est pas avare en rebondissements et retournements de situation. L'arrivée de Lili nous permet également d'observer l'évolution de Bell, toujours aussi bon et naïf face à un personnage plus complexe qu'il n'y paraît. Néanmoins, ce tome - si l'événement raconté amène aux mêmes conclusions qu'en visionnant l'épisode de l'animé correspondant - nous prouve que Bell est décidément bien trop gentil et qu'il pardonne vraiment trop facilement pour que cela soit réaliste. Cet élément fait d'ailleurs parti, de ce que je me permets de classer dans les clichés du genre : le héros bien trop naïf pour qui le monde qu'il est gentil, qu'il est beau. Heureusement que l'on a une sorte de contrepoids qui cependant ne fait pas longtemps le poids face à la philosophie prêtée au personnage principal.


Ainsi, malgré certains points tirés par les cheveux si l'on est pas habitué à ce genre et à ce style de création, nous sommes en face d'un excellent divertissement qui saura faire passer une soirée, couplé à des illustrations de bonnes qualités. Une œuvre nécessaire pour les amoureux de l'univers de DanMachi.
Et n'oubliez pas que la Fantasy nous appartient !

PhenixduXib
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Créée

le 7 mars 2020

Critique lue 66 fois

PhenixduXib

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