«Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte.»


En écho à la douleur de la perte qu’exprime «Le livre de ma mère» d’Albert Cohen, le titre en forme de pirouette du texte de Franz Bartelt, «Depuis qu’elle est morte elle va beaucoup mieux», établit d’emblée une pointe d’humour et de pudeur, pour raconter tout en se protégeant la déchéance du corps qui accompagne la vieillesse, la confusion et l’obscurcissement de l’esprit de sa mère, son retour avec la vieillesse et la maladie d’Alzheimer à un semblant d’enfance sans joie et sans avenir ; cette distance et cet humour semblent nécessaires parce que la mort d’une mère ne peut sans doute pas se laisser regarder fixement.


La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/07/03/note-de-lecture-depuis-quelle-est-morte-elle-va-beaucoup-mieux-franz-bartelt/

MarianneL
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le 3 juil. 2016

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