Dévoile-moi - Crossfire, tome 1 par Emeralda
Rien de bien nouveau sous le soleil, on n'attrape pas des guêpes avec du vinaigre et donc dans "Dévoile-moi" forcément on nous sert tout ce qui peut faire battre le petit coeur de la demoiselle en mal de prince charmant pas trop charmant au départ.
C'était tellement trop que pendant longtemps ma lecture est restée coincée vers les 50 premières pages… Pas vraiment motivée pour lire une intrigue que je devinais mais alors 100 km en amont !!!!
Et puis, c'est la critique d'une autre blogueuse (dont j'ai oublié le nom avec ma cervelle de piaf croisé avec un poisson rouge) qui m'a poussé à m'y remettre.
Il faut dire aussi que j'avais dit que je ne tomberai pas dans le panneau de lire les pâles copies de la trilogie de E.L James avec ses "Cinquantes nuances…". Oui, mais la lectrice que je suis est faible et j'ai craqué.
Ai-je plus apprécié ma lecture passé les 50 premières pages ? Oui, un peu plus, bien que c'était toujours aussi gros.
Je n'ai pas trop usé mon mono neurone à lire ce livre, mais comme je le dis aussi assez souvent, je lis pour le plaisir donc parfois, lire un livre très facile, qui ne demande pas autre chose que tourner les pages, c'est bien aussi. Ce n'est pas plus abrutissant que de se poser sur son canapé et de se gaver d'émissions débiles devant son petit écran. ça délasse et puis c'est tout.
Gidéon est forcément beau, riche et a un côté un peu sombre… Mais franchement, ce prénom, c'est quand même un mystère pour ma part. Cela me fait penser à un canard ou une oie… Bref, c'est pas vraiment flatteur.
Cary est forcément gay et le confident / frère de coeur d'Eva… Mais il a lui aussi un côté sombre et des casseroles aux fesses.
Eva est forcément pas trop moche, mais incapable de résister à son taux d'hormones qui monte en flèche quand elle croise Gidéon… Elle n'est pas non plus issue du ruisseau, mais elle manque de confiance en elle à un point qu'on lui filerait parfois une bonne paire de gifles pour lui remettre les idées en place.
Et les autres personnages sont tout aussi caricaturaux. Beaux, riches parfois, brillants, attendrissants ou au contraire méchants, calculateurs…
Bref, c'est la guerre du feu version Sex and the City.
C'est un peu hot, mais bon, ce n'est pas non plus du porno hard bien que je l'ai trouvé plus "chaud" que "Les cinquantes nuances…".
L'écriture est correcte. Ce n'est pas de la grande littérature, mais on le savait déjà. C'est tout de même un cran au-dessus de la plume de E. L James, ce qui n'est pas difficile je vous l'accorde aussi.
Parfait pour se détendre en vacances par exemple.
La suite doit sortir au printemps et je la lirai sans doute. On s'y attache à ces pseudos personnages sans valeur ajoutées qui naviguent dans un monde tellement en dehors du nôtre…