Allia, en plus de soigner la typographie et — contrairement à un éditeur égal à 0,55555555… — la permanence de son catalogue, a une politique éditoriale d’une cohérence exemplaire. Ainsi, dans la droite ligne d’un Bruce Begout, d’un Éric Chauvier ou d’un Olivier Rohe, défenseurs et illustrateurs d’une langue située entre littérature et sociologie, elle publie easyJet. En une trentaine de fragments moins tapageurs et plus plan-plans que du Houellebecq, mais pas moins intelligents, Alexandre Friederich, livre un court récit de voyage, auquel se mêlent des réflexions diverses sur les transports modernes et des bribes d’histoire de la compagnie qui lui donne son titre. Ça remplace avantageusement n’importe quel roman d’aéroport, et même un article d’Alternatives économiques sur les nouveaux enjeux du transport aérien.

Alcofribas
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le 1 févr. 2014

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