Ce lundi, j’avais énormément de temps à tuer, je n’étais pas chez moi et je devais patienter. J’ai pu anticiper cette journée et j’ai fait en sorte d’être « libre » de lecture. Car j’ai horreur de lire plusieurs livres à la fois.


Lorsque c’est possible, je prends donc un livre court et il passe rarement la journée.


Pour cette journée, j’avais jeté mon dévolu sur « Écrivain : Mémoire d’un métier » de Stephen King.


J’ai pris ce livre sur les conseils d’un ami (il se reconnaitra). C’est lui aussi qui m’a tanné pour que je lise du Stephen King et depuis de l’eau à coulé sous les ponts et quelques livres de cet auteur ont été lus.


Stephen King n’est pas le meilleur, n’est pas le plus classe, ni le plus majestueux des écrivains. Mais c’est sans conteste l’écrivain le plus efficace de notre temps.


Partant de cet état de fait et au regard de mon activité actuelle, je me suis lancé dans ce petit manuel, car sur les 349 pages, environ 130 pages sont consacrées à des leçons d’écriture.


La première partie l’auteur expose une autobiographie, courte, parfois drôle, qui permet de comprendre son parcours et son écriture.


La seconde partie est consacrée à l’écriture, composée de diverses leçons, présentée comme une boite à outils. Les conseils sont très pertinents et il est difficile d’y trouver des critiques. C’est clair, concis et efficace.


La dernière partie se focalise sur un accident qu’il a subi pendant l’écriture du présent livre. Il s’est fait renverser par un van. Il a failli y rester et parle de la façon dont l’écriture l’a sauvé.


Finalement le livre ce lit comme un court roman de l’auteur et les conseils d’écriture sont intéressants, même si vous n’avez pas la volonté d’écrire. Ils permettent de comprendre certains des mécanismes de cet art.


Je l’ai littéralement dévoré, comme toujours avec Stephen King. Je vais garder tous ces conseils. Pas pour faire du King, mais pour être efficace.


Pour ceux qui ne connaissent pas trop l’auteur, ou qui ont une mauvaise image de lui. Je vous conseille au moins de lire « Différentes saisons » et « 22/11/63 », avant de porter un jugement définitif sur le Maître !


PS : Si vous voulez seulement en savoir plus sur lui, je vous conseille, aussi, le numéro 80 de la revue Bifrost.


La chronique disponible (et d'autres) sur mon Blog.

r0ck
8
Écrit par

Créée

le 6 févr. 2017

Critique lue 222 fois

r0ck

Écrit par

Critique lue 222 fois

D'autres avis sur Écriture : Mémoires d'un métier

Écriture : Mémoires d'un métier
Lonewolf
9

Critique de Écriture : Mémoires d'un métier par Lonewolf

Quand le King parle, on se tait et on écoute. Et c’est tout à fait valable ici. Stephen King fait appel à son expérience personnelle, sa sincérité et son humour pour nous livrer les secrets de son...

le 27 sept. 2013

6 j'aime

Écriture : Mémoires d'un métier
hillson
8

La méthode King

Stephen King a l'art et la manière de faire. Il vend des romans par palettes, et se fait aujourd'hui des couilles en or avec son métier, qu'il pratique avec un plaisir sans cesse renouvelé,...

le 25 mai 2013

6 j'aime

Du même critique

Crusader Kings II
r0ck
9

Cultive ton jardin.

Après m’être tapé la quasi intégralité du tutorial, et quelques parties foireuses ou je test diverses choses, je décide de me lancer pour de bon dans une partie. Il est possible de commencer la...

Par

le 22 oct. 2012

10 j'aime

2

Fahrenheit 451
r0ck
8

232 ° C

La société dépeinte par Bradbury fait peur. Pourtant on en est pas tant éloigné que ça sur certains aspects. Les gens ne lisent plus, sont absorbés par leurs écrans, et oublient complètement de...

Par

le 5 mai 2012

8 j'aime

Le Bal des vampires
r0ck
8

Cause all you people are vampires.

Prenez un soupçon de professeur fou, une once de disciple puceau, un zest de belle rousse, et une tranche de tavernier pervers, mélangez le tout, saupoudrez avec un comte vampire. A servir...

Par

le 9 mai 2012

7 j'aime

2