Pendant les dix premières pages, je me suis demandé dans quoi je m'étais lancé. On a l'impression de lire un roman épistolaire et pour ma part j'étais paumé. Et d'un coup, ça démarre, avec Frankenstein qui raconte dans quel contexte il a mené son expérience... Et ça se lit soudainement tout seul.
L'ambiance est très différente du film de 1931 ou de l'image que le mot Frankensein renvoie de façon générale, avec la créature notamment.
Shelley ne dépeint pas forcément l'horreur mais plutôt les choix cornéliens d'un homme anéanti psychologiquement par sa création. C'est toute une réflexion sur la relation entre le créateur et la créature, une créature qui n'est d'ailleurs pas un simple monstre qui effraie la populace, il est bien plus que ça. J'ai beaucoup aimé !