Je m'appelle lotte et j'ai huit ans par Thierry Dupreuilh

Je m’appelle Lotte et j’ai huit ans / Anne B Radge

Nous sommes en 1960. Lotte est une fillette de 8 ans, mignonne et obéissante. Elle habite Trondheim, (Norvège). Elle mène une vie paisible avec ses parents. Tous les dimanches matin, elle part en ballade avec son père, avec qui elle a une relation fusionnelle, pendant que sa mère est occupée à faire de la cuisine.

Finie cette chaleur familiale. La vie de Lotte bascule au moment de la séparation de ses parents. Son père quitte le domicile conjugal, pour une autre femme. Cette séparation est un drame parental, familial. Elle occasionne des blessures, des meurtrissures profondes, chez cette enfant de 8 ans qui doit apprendre à vivre avec cette nouvelle donne qui aura des incidences, dans sa construction personnelle.
Le divorce est un sujet tabou à cette époque. Lotte devient la risée de tous ces camarades. Pendant les vacances, elle est envoyée à la ferme, chez ses grands-parents paternels, pour tenter de retrouver une certaine stabilité.

Bien que l’auteur ait un peu de mal à planter le décor, elle réussit, toutefois à susciter notre intérêt en nous donnant la preuve, que l’amour des parents et des grands-parents est essentiel pour le développement personnel, émotionnel et psychologique d’un enfant. Elle souligne que Le divorce est une épreuve douloureuse qui engendre la mise en place de nouveaux repères dans le quotidien de n’importe quel enfant, pour qu’il acquière un nouvel équilibre.