Même les salauds ont droit à la justice? Danse Macabre Carcérale?

_" Jean Michel l'embrassa. Et le bout du hamac craqua et se mit à gémir"


Je ne spoile pas, dés la première scène Jean Michel est en prison pour avoir poignardé un homme au bar. Le héros n'est pas Jean Valjean ou Monte Cristo, il est coupable.

On découvre alors sa vie en prison et les personnages la peuplant.

La mère qui est en cellule, avec en permanence ses deux enfants, m'a marqué.

La vie d'une prison et des mentalités qui font écho en 2025 en France alors que livre publié en 1932 au Brésil.

C'est mon premier livre de "Rachel de Queiroz".

Je crois en avoir entendue parler pour la première fois sur SC, chez Soph CH et son texte sur le livre Dora Doralina que je n'ai alors pas dû trouvé chez mon libraire pas cher d'occasion.

Ma couverture dit que c'est traduit par un Mario Carelli que je découvre sur SC comme aussi auteur.

Ce que je retiens et aime, est l'impression de Danse Macabre. Dans une fresque représentant une Danse Macabre, on voit la mort qui vient chercher différents citoyens indifférente à leur statut: du plus jeune au plus vieux, de tous les sexes..., du plus pauvre au plus riche, du plus bête au plus éveillé, et même « des gens qui réussissent aux gens qui ne sont rien » (sic).

Et bien, c'est ce que j'ai visualisé quand Joao décrit et observe tous ceux qui sont admis ou trainés dans cette prison: ceux qui disent et pensent qu'il y a « Des gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien » se retrouvent aussi en prison et manquent alors de philosophie.

Par exemple , la scène où un pauvre hère hurlant y est trainé alors qu'il crie qu'il est pourtant un "homme savant...de bonne famille...innocent...quelle indignité! "...m'est très marquante (et peut-être visionnaire du futur en France?).

Pour nous désormais, on devine que cet individu est en pleine crise psychotique puisqu'il vient d'être trouvé en marche "tout nu" (pas sur les quais de l'île Saint Louis...mais sur la place du village). Déjà, les prisons n'avaient pas de psy.

Joao a aussi des conversations avec un prisonnier qui semble assez libre dans la prison, aide à son fonctionnement et passe son temps à graver et tailler au canif des petites figurines! J'ai visualisé James Edward Olmos dans Blade Runner et ses petites origami.

Le fou a fait "le séminaire" et est riche héritier: il est très connu par tous car il est obsédé par son projet de creuser un trou dans son salon "pour arriver à l'autre bout du monde": on dirait des scènes à la 'Rencontres du troisième type' (quand le père devient obsédé par son projet qui prend toute la place dans son salon qu'il remplit de terre pour sculpter!).

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il y a 7 jours

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