Egalement connu sous le titre anglais White Jacket.
Un des bouquins les plus chiantissimes que j'ai eu l'occasion d'ouvrir (voila : c'est dit !).
Le livre est un pavé de 580 pages. Il commence doucement par nous décrire longuement la vie à bord d'un navire de guerre de la marine à voile des Etats-Unis de la moitié du XIXe siècle. On apprend rapidement : le vocabulaire est riche et on apprend beaucoup à feuilleter ce dictionnaire. Puis, on avance, on avance... on avance. Et le récit ne démarre jamais. Herman Melville le dit clairement à la moitié du livre : son sujet unique, c'est justement de décrire la vie de marin sur la frégate le Neversink (l'insubmersible). Et c'est tout !
Se succèdent donc une litanie impressionnante de très courts chapitres (près de 95 en tout) qui sont autant de petites anecdotes concernant le bateau, de la cale aux huniers, du matelot au capitaine. Point. Aucune autre finalité que ce catalogue indigeste, haché et sans liant.
J'ai craqué quand Herman Melville s'est mis à détailler les principaux articles du code de la marine : j'ai terminé le bouquin tant bien que mal en sautant des chapitres entiers.
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le 26 juin 2012

Modifiée

le 16 août 2012

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