En lisant les premières pages, la seule pensée qui m'a traversé l'esprit était que son style d'écriture est a fleur de peau. Les détails, la sensation générale qui ressort de cette œuvre est une sensation de nostalgie. Ce rapport à la nature et à la musique aussi en font une œuvre délicate qui emmène le lecteur tout au long des 750 pages dans un univers que peu de gens connaissent.
A quoi ressemblait la vie en Ontario au canada dans les années 20 dans une famille en pleine ascension sociale ? C'est la question à laquelle il essaye de répondre à travers cette fresque familiale. Mais Timothy Findley étant ce qu'il est, il a rajouté sa petite touche personnelle en liant à cette histoire qui pourrait paraitre banale son thème favori : La folie.
Déjà abordée dans Pilgrim ou Grand Elysium hotel, il y revient dans un style plus abordable mais pas pour autant plus léger.
Finalement , après avoir lu plusieurs de ses livres je crois qu'après "le verger de pierres", il apparait comme son livre le plus personnel, le plus aboutit et donc le plus réussit à mes yeux. Même si l'histoire ne parait pas forcement des plus intéressantes, le style bien unique de l'auteur donne vie à cette fresque. Pour ceux qui ne connaissent pas Findley et qui n'ont pas peur des histoires qui prennent leurs temps, je leurs recommande fortement pour découvrir son univers.
Seul point négatif qui m'a fait lui mettre 9 et non 10, la centaine de page qui sont en trop et qui rend un peu lourd la fin du livre.
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