Dans cet ouvrage, Thierry Horguelin nous propose « Sept histoires pour occuper le jour ».
Chacune de ces nouvelles abordent un thème différent d’une manière peu habituelle et certainement pas conventionnelle.


Ainsi « Le contretemps » est une sorte d’effet papillon accéléré, « Le grand transparent » aborde la cécité d’un collectionneur de livres, « La nuit sans fin » est une sorte de rêve surréaliste durant lequel l’auteur perd réellement son lecteur.
« Le trou du souffleur » emmène le lecteur au théâtre de manière très particulière à travers le temps et l’espace alors que la trame de « L’affaire Dieltens » se déroule dans le monde de l’art moderne en tenant de retracer au départ d’une peinture la carrière de Robert Dieltens.
Enfin, « L’homme à l’anorak jaune » fait pénétrer le lecteur dans l’univers du cinéma et des séries, alors que pour terminer le livre, « L’ennemi » est une course-poursuite teintée d’espionnage.


Bien que courte, comme l’est par définition une nouvelle, certaines m’ont parues interminables. En effet, l’auteur fait évoluer ces personnages dans des mondes étranges, et on a beaucoup de mal à comprendre et à pénétrer dans l’imaginaire de Thierry Horguelin.


À force de rebondissements, de mélanges, plus ou moins réussis, du temps et de l’espace, du nombre incroyablement élevés de personnage, l’auteur finit par perdre, au sens propre, son lecteur.


En d’autres termes, j’ai trouvé ce livre « Confus », peu abordable car je ne suis pas parvenue à comprendre les messages que l’auteur veut faire passer. Les métaphores (trop) nombreuses sont restées pour moi mystérieuses et imperméable.


Selon moi, il faut lire chaque nouvelle, petit morceau par petit morceau (un comble pour une nouvelle), et ensuite relire, et relire, ces petits morceaux pour tenter d’y trouver un sens.


Bref, vous l’aurez compris, je ne suis pas parvenue à rentrer dans l’univers de l’auteur, ce n’est vraiment pas le style de livre que j’aime lire. Les artifices utilisés par Monsieur Horguelin sont trop complexes à démêler pour que je retire du plaisir à leur lecture.

Celine-2393
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le 28 mars 2016

Critique lue 194 fois

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