Le Livre des brèves amours éternelles par Nina in the rain

Ayant fait un message il y a moins d'une semaine pour expliquer à quel point j'apprécie peu les nouvelles, vous comprendrez aisément mon soupir de résignation en découvrant que le dernier Makine que j'avais acheté avec gourmandise est un recueil de nouvelles. Autobiographiques, certes, mais des nouvelles. Encore. Je pensais bien sûr tomber sur un bon vieux roman, quelque chose qui me toucherait autant que le Testament français mais dans le genre raté, c'est raté.

Bien sûr la langue est superbe, bien sûr la puissance d'évocation est là, mais ces nouvelles qui ne rentrent pas dans l'histoire m'ont mortellement ennuyée. Sur un schéma trop répétitif à mon goût, elles disent les découvertes amoureuses d'un jeune garçon dans la Russie soviétique, où Brejnev et ses pairs finissent toujours par briser « l'image de la cité idéale » que l'enfant s'était construite en écoutant discours et instituteurs.

J'ai du passer à côté de quelque chose, probablement, mais vraiment, pas réussi à accrocher. J'ai dépassé la moitié, j'ai cependant laissé les deux dernières nouvelles sur le bord de mon assiette. Repue. Je vais aller chercher quelque chose de plus substantiel.