One book to rule Them All

En ce jour, en ce lieu, je m’apprête à réaliser ma 100eme critique sur SC.
Je me suis demandé longtemps quelle œuvre pourrait mériter l'insigne honneur d'être critiquée pour cet événement exceptionnel. Un de mes films préférés, un manga que j'adore ? Un comics génial ou une série ?
Et puis, j'ai eu la révélation, j'ai enfin compris que je devais le faire. Je devais absolument ecrire quelques lignes sur cela. Je devais impérativement critiquer le Seigneur.
Attention, pas le Seigneur de chez les cathos qui ouvrait des mères en 2 et multipliait les pains dans la face de ses fidèles, non non non, içi je parlerais de THE Seigneur.
De quoi est-il le seigneur, me direz-vous ? Quel est donc son affiliation pour mériter un tel titre honorifique ? Et bien il est le Seigneur de l'Heroic-fantasy, de la littérature, il est même devenu l'un des patrons du cinéma moderne, tellement balèze qu'il aura influencé toute la culture geek et littéraire de ces 60 dernières années !
Bref, vous l'aurez compris, je parlerais du motherfucking Seigneur des putain d'Anneaux sa race !!!
Attention, je précise juste un truc : Si tu recherche de l'objectivité, une critique constructive et éclairée du livre, bah tu peux te casser, parce que tu trouveras rien de tout ça içi ! Moi, je l'assume, je suis un fan invétéré du SdA, je ne peux rien critiquer parce que les films ont fait naitre en moi le gout pour le cinéma et que pour moi le livre est le meilleur bouquin jamais créé sur Terre. C'est dit !

Parce que le Seigneur des Anneaux n'est pas qu'un livre, c'est un monde, un monde façonné sous la tutelle d'un dieu unique : J.R.R Tolkien, mes enfants. Le gars a passé plus de 10 ans pour ecrire son bouquin, et à la lecture, on comprend facilement pourquoi : Il a bossé à fond tout le background de la Terre du Milieu, il a conçu toute la géographie, la politique, la mythologie, les langues, notamment la langue des Elfes qui reste un modèle de créativité, l'Histoire, bref, il a vraiment voulu créer tout son propre univers d'Heroic-fantasy pour qu'il paraisse le plus crédible possible, en prenant en compte cette règle simple mais pourtant essentielle dans toute œuvre d'H-F ou de science-fiction : Si l'on croit à ton univers, on croira à ton histoire. Et putain, je te jure que t'y crois, à l'histoire !!!

S'il y a bien un truc que je valide tout particulièrement dans la fiction, c'est la créativité, et la façon dont chacun peut employer son imagination, son pouvoir de création mentale, pour inventer de belles histoires; et honnêtement, niveau créativité, je place sans problème ce bon vieux Tolkien au sommet du classement, ouais !

On a tout pour faire un univers génial : Une mythologie bien Bad-ass inspirée de la mythologie nordique, des personnages historiques et emblématiques qui claquent un max, des peuples bien fouillés et complexes (notamment la race des Hobbits, créée par Tolkien lui-même, quand je disais que c’était Dieu !), et surtout un ennemi classe qui défonce tout !
Sauron et sa clique, c'est sans nul doute ce qui compte parmi les antagonistes les plus balèzes de l'histoire de la création ! Imagine : Un putain de seigneur des Ténèbres avec une armure métal qui claque qui devient un putain d’œil de flammes qui voit absolument tout (!), entouré de 9 putain de spectres invincibles et immortels qu'il suffit qu'ils se déplacent sur le champs de bataille pour faire se chier dessus tous les ennemis; plus toute une armée d'orcs et de trolls, le tout basé dans un pays noir à eux tous seuls, le Mordor; et évidemment, comment l'oublier : L'Anneau ! le fucking Anneau de Sauron ! L'objet est tellement central dans l'intrigue qu'il en est limite un personnage à part entière, il est le symbole de la convoitise, des mensonges et de la traitrise, il a corrompu l'âme de plus d'un brave et sa tentation est si grande que même les plus puissants ne lui résistent qu'avec peine.
Franchement, quand ton œuvre est remplie d’entités aussi street-cred' niveau dark-attitude, t'es sur d’écrire quelque chose de grand !

Pour le reste de l'histoire, bah c'est une grande épopée épique comme je les aime ! Certes, ça reprend le schéma classique de tout récit d'Heroic-fantasy du monde, mais le SdA est un précurseur du genre, c'est lui qui a instauré les canons de la fantasy moderne, donc on ne peut pas lui reprocher d'utiliser ce schéma là, ça n'a aucun sens, donc arrêtez de râler là dessus, vous m’énervez à la fin !
Bref, une épopée épique donc pour sauver le monde de la domination du Mal. Y'a de l'aventure, de l’épique, du drame, des batailles sanglantes, des rencontres merveilleuses, des monstres fantastiques,... Y'a tout pour faire une super aventure, tu ne t'ennuies pas une seule seconde, tu savoure tout, et c'est ça qu'est bon !

Je pourrais bien entendu partir dans une analyse approfondie de l'histoire du SdA, en parlant de cette boucle infinie que forme sans cesse l'intrigue, depuis l’époque des Valar avec les 2 guerres contre Morgoth, puis la grande bataille contre Sauron, puis un second grand affrontement que nous découvrons dans le livre qui se conclut par la destruction de L'Anneau Unique, qui signe la brisure du cercle sans fin, et la fin de l'Age du fantastique; mais franchement, beaucoup d'autres l'ont fait avant moi, et en beaucoup mieux, je n'ai pas grand chose à ajouter.

Bref, le Seigneur des anneaux, c'est enÔrme, c'est un livre cultissimement culte, un chef-d’œuvre de l'Heroic-fantasy, une œuvre absolue et toute-puissante (je sais pas pourquoi j’écris ça, mais ça sonne classe).
Il faut l'avoir lu, ou au moins avoir vu la trilogie filmique, c'est le devoir de chaque citoyens !

Habitants de la Terre du Milieu, Seigneurs des Ténèbres qui à jamais siègent au sommet de leurs tours sombres, majestueux elfes qui toujours récitent leurs Lais des légendes d'autrefois, vaillants humain qui jamais ne se rendent et petits hobbts qui toujours vivent sous la colline, cette critique vous est dédiée.