le 21 janv. 2019
Lecture exigeante mais nécessaire
Je suis loin d’être une grande connaisseuse de l’histoire turque et de son actualité. J’ai vaguement entendu parler de Guezi et de Ash Erdogan mais jamais de Hrant Dink. Ce roman permet de...
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Après le poignant Calme et tranquille (2016), récit intime et terrifiant de l'attentat contre Charlie Hebdo, Valérie Manteau se réfugie à Istanbul, ville-monde à l'atmosphère bohème et insouciante, du moins en apparence.
A fil de ses déambulations et de ses rencontres avec la jeunesse bouillonnante stambouliote, Valérie Manteau fait le constat que les ténèbres de l'intolérance, de l'injustice et de la répression sont aux portes de la ville et du pays.
L'assassinat en 2007 de l'écrivain et journaliste d'origine arménienne Hrant Dink, dont la vie et la pensée sont le fil rouge du roman, ne sera que la première étape d'une longue dérive vers l'autoritarisme. Avec effroi, nous vivons et observons aux côtés de Valérie Manteau les attentats à répétition, le supposé coup d'Etat, les faux procès à l'encontre des journalistes, et surtout cette peur qui s'installe dans le coeur des plus téméraires, les poussant à fuir le pays.
Le Sillon est donc un récit déchirant, d'autant plus pour ceux, comme moi, qui ont déjà visité Istanbul et ont pu être marqués par sa vitalité, son insolence, sa diversité. Cette énergie multi-culturelle, millénaire semblait immortelle face aux affres de la politique.
Le roman de Valérie Manteau a indéniablement de nombreuses faiblesses, à commencer par une structuration un peu désordonnée du récit, une multiplication des personnages qui peut prêter à confusion. Mais ces quelques défauts sont vite effacés par la puissance et la détresse du récit que nous livre Valérie Manteau.
Créée
le 9 févr. 2019
Critique lue 323 fois
le 21 janv. 2019
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le 28 janv. 2019
J'ai trouvé ce livre fade, non engageant du début à la fin des quarante pages que je me suis forcées à lire. Pas du tout mon style de lecture tant dans son contenu que dans la façon qu'il est écrit.
le 22 juin 2019
Le sillon, c'est celui qui recueille le "sang impur" évoqué dans "La Marseillaise" (l'auteure vit entre Marseille et Istanbul !), mais c'est aussi la traduction de "Agos", le nom du journal fondé par...
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