Denise Bonal a bien situé l'enjeu d'un lieu comme la gare, où les aux-revoirs croisent les retrouvailles, où les vies se font et se défont: Une ado couvée par sa mère, des clochards amoureux de leur locomotive, des lesbiennes prêtes à fuguer, et une vieille dame qui se rappelle...

Une écriture frivole guide les passants sur les rails des sentiments pour ces dialogues à deux, trois voix qui résonnent dans l'attente d'un train.

Cette gare, témoin de bien des aventures chez les passagers impatients, n'est-ce pas elle qui attend au final ?

Car c'est bien elle le personnage principal parmi tout ce beau monde. animée par la pléiade de caractères qui défilent, elle regarde les pas perdus des hommes au carrefour de leur vie et invités au voyage...
Maître-Kangourou
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le 31 déc. 2012

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