Simenon a le chic pour brosser des portraits saisissants et grinçants des petites aigreurs du quotidien.
Ici, il s'attaque à une famille un peu bourgeoise, un peu à part, un peu étrange, un peu sur le fil du rasoir question entente et amour filial... Entre les adultères, les piques du quotidien et les souffrances cachées, on a l'impression au fil des pages de sentir l'odeur de ces tapisseries à fleurs, de cette vaisselle du dimanche, de cet escalier en bois...
Même sans Maigret, on retrouve aussi du suspense (un peu...), et surtout l'envie de connaître la fin !