Ce livre est la suite de Docteur à tuer, du même auteur, mais les deux peuvent se lire indépendamment. Ça tombe bien, je n'ai pas lu l'autre. Il faut dire que les personnages ne sont pas extrêmement creusés donc peu importe, on peut se permettre de lire le roman sans trop s'investir dedans et sans partir dans de grandes interrogations philosophiques. L'intrigue est plutôt pauvre oui mais c'est compensé par une foule de petites scènes d'action sympathiques (on a l'impression d'être devant un téléfilm un soir de semaine), par des flash-backs et des commentaires intéressants. Tout le monde n'appréciera pas mais j'ai bien aimé les petits passages où on apprend des trucs, par exemple sur les amérindiens ou sur le portage. Ça relevait un peu la sauce et le traducteur (ou la traductrice) n'a pas bâclé le travail non plus, cf. la description des sources à la fin du livre. Les passages où des personnages sont sous LSD sont assez cool, mais sinon rien de notable. Je l'ai lu parce que je trouvais la couv sympa et en plus le résumé laissait présager une lecture simple et rapide. Le contrat est rempli : que demander de plus ?
JulieToral
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Livres (2013)

Créée

le 14 déc. 2013

Critique lue 129 fois

JulieToral

Écrit par

Critique lue 129 fois

Du même critique

Le Génie lesbien
JulieToral
9

Lesbians rock

Ouuh les fourmis du militantisme quand tu lis ce texte ! Ses défauts d'abord : je trouve que la construction, surtout vers la fin, pêche un peu. Son côté fourre-tout m'a un peu décontenancée et je...

le 31 oct. 2020

26 j'aime

3

Les Raisins de la colère
JulieToral
9

Cette petite tortue au début, c'est toi tout craché

Je reste là et je ne sais pas quoi dire. J'ai fini le livre tout à l'heure et je reste là, je ne sais pas quoi dire. Si j'aime autant Steinbeck c'est peut être parce que son écriture est très humble...

le 20 oct. 2013

22 j'aime

4

Ravage
JulieToral
6

Critique de Ravage par JulieToral

J'aurais aimé mettre une note plus importante pour rendre hommage à deux supers scènes : la première, la descente de l'escalier infernal avec perdition dans le parking immense (et porte ouverte sur...

le 16 janv. 2013

18 j'aime

4