SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Pétain
6.8
Pétain

livre de Marc Ferro ()

Pétain, miroir d'une France brisée

L’idée avec ce livre était de découvrir Pétain sous un angle le plus neutre possible. Je ne voulais ni d’une hagiographie d’extrême droite ni un pamphlet gauchiste, pro républicain sur « les heures les plus sombres ». Je désirai un texte scientifique, un regard objectif relatant la vie du maréchal. La sélection de l’ouvrage en question n’a pas été chose facile mais bien souvent, le travail de Marc Ferro revenait dans les ouvrages les plus remarquables sur la question. J’ai donc lu intégralement cette biographie de 730 pages, de poche, aux éditions Pluriel publiée pour la première fois en 1987 : ce fut un voyage dans le temps extraordinaire. Avant de commencer à donner mon avis, l’auteur, Marc Ferro n’est pas n’importe qui même si je dois avouer que je ne le connaissais pas avant de mettre la main sur son livre. Il est mort quasi centenaire en 2021, c’était un enseignant-chercheur, directeur d’études à l’EHESS. Un homme brillant donc, au parcours académique et universitaire impressionnant. En d’autres circonstances, je ne l’aurai pas mentionné, mais je crois pouvoir dire qu’ici, dans le cadre d’un livre qui parle de la France de Vichy, c’est important : il était juif. Né en 1924 à Paris, il avait 20 ans à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Jeune adolescent, il doit fuir en zone libre à partir de 1941, ce qu’il fera pour se retrouver à Grenoble afin de poursuivre ses études. Sa mère n’aura pas cette chance, elle est déportée en 1943 de Drancy à Auschwitz où elle mourra dès son arrivée dans des circonstances que Ferro, toute sa vie durant, refusera de connaître. Marc Ferro s’affirme de gauche, en 2007 il encourage la candidature de Ségolène Royale face à Nicolas Sarkozy.

Alors pourquoi lire un livre sur le maréchal Pétain ? Tout a été dit sur ce sujet, même s’il reste une grande part d’ombre sur cet homme relativement mystérieux et ambivalent. Lire une biographie de Pétain n’était aucunement une fin en soi. C’est une brique, parmi tant d’autres, dans un édifice, dans un mur que je me construis depuis bientôt 20 ans. Ce mur porteur, cet édifice imaginaire est une cathédrale de lumière, la plus belle chose qui me soit arrivée : la liberté de pensée. On a tout dit sur Pétain, en bien comme en mal, car cet homme au destin extraordinaire fut un héros avant d’être considéré comme un traitre et condamné à mort le 15 août 1945 à l’âge 90 ans. Pourtant aujourd’hui, « la France de Vichy », « 1940 », « Pétain », « Travail, Famille, Patrie » est un ensemble de vocables utilisés dans nos médias, à la télé, à la radio, sur les réseaux sociaux pour rappeler que la France fut fasciste, raciste, antisémite, collaborationniste, haineuse, ratée. Des éléments de langage pratiques pour une élite médiatique et un pouvoir politique au bord de l’agonie, impuissants et aveugles, tout aussi coupables à mes yeux d’avoir trahi la nation que ne le fut jadis le régime de Vichy. Et moi, parce que je n’aime pas mon époque, parce que je trouve mes contemporains médiocres, décevants et surtout peu cultivés, je ne me suis jamais réellement satisfait de ces assertions : « Pétain est un traître », « la France de Vichy est une tâche d’ombre dans l’histoire de France contemporaine », « Pétain était fasciste pour ne pas dire nazi », « les heures les plus sombres ». Cela peut paraître méprisant, vulgaire et offensant, mais j’ai vainement tenté de parler de mon livre à la machine à café sur mon lieu de travail. Non pas ouvrir le débat sur Pétain, ce n’est ni le lieu, ni mon souhait, mais juste évoquer ma lecture, révéler mes surprises, parler de l’évolution de Pétain au cours de la guerre à mes collègues… Autant parler à un chat ou à un grille-pain, on ne soupçonne pas à quel point les gens sont complètement incultes aujourd’hui. Ils m’écoutaient avec politesse mais je voyais au fond de leurs yeux vitreux qu’ils n’en avaient strictement rien à foutre. Bref. Enfin, et surtout, je ne comprenais pas comment et pourquoi la France avait collaboré avec l’ennemi. Il n’y a pas de précédent dans l’histoire de France politique ou militaire. Cette idée me semblait complètement folle, il devait y avoir une explication et je me méfiais de la déformation de l’histoire par les médias, les raccourcis utilisés par la télé ou les chaîne YouTube. On sait quel est leur agenda : décrédibiliser la droite au profit d’un progressisme tous azimuts. Désormais, j’ai acquis une vision d’ensemble sur ces cinq années de la France de Vichy.

La première chose à savoir si vous vous procurez un jour ce livre, c’est qu’il n’est pas vraiment une biographie de Pétain. A ma grande surprise, je m’attendais à un récit classique remontant à l’enfance de Philippe Pétain jusqu’à sa mort post Seconde Guerre Mondiale. Pas du tout, en réalité, l’ouvrage de Marc Ferro se concentre uniquement sur la période allant du début de la guerre en 1939 à 1951, date de se mort. Bien évidemment l’auteur pioche dans des éléments biographiques, des événements marquants du personnage avant la guerre, mais pas de récit chronologique au sens strict du terme. Enfin, dans le dernier chapitre intitulé « L’Echo », l’auteur parle de l’héritage, de la mémoire de Pétain après sa mort dans les débats publiques, dans les parutions littéraires et dans le secteur de la recherche universitaire. Donc, rassurez-vous, on va au-delà des dates citées mais contrairement à la biographie de Bénédicte Vergez-Chaignon parue en 2014, Marc Ferro ne retrace pas l’intégralité de la vie de Pétain. C’est bon à savoir parce que je ne pense pas être le premier à m’en étonner.

Ferro organise son livre de manière absolument remarquable. Il dégage six grands thèmes qui feront office de chapitre dans lequel se trouve une multitude de mini-sections très explicites donnant de l’air à la lecture de cette biographie plutôt dense. Voici les chapitres : 1 – L’Appel ; 2 – Le Grand Jeu ; 3 – L’Equivoque ; 4 – La Déchéance ; 5 – Le Silence ; 6 – L’Echo. Cela se lit très facilement, Ferro est un magicien il parvient à retranscrire une période éminemment compliquée, éminemment politique de manière limpide et agréable à lire. Rien à dire de plus, si tous les historiens universitaires pouvaient s’inspirer de Marc Ferro et éviter le jargon, ou le zèle de l’universitaire qui montre qu’il en sait beaucoup, ce serait une grande victoire pour le savoir et le partage de la connaissance qui devrait normalement animer tout chercheur. Par ailleurs, en ce qui me concerne, je vais procéder par thématique afin de répondre à des questions que de jeunes Français (mais aussi les plus vieux) pourraient se poser. Ils ont certainement entendu quelque part le nom de « Pétain », ils doivent certainement le rattacher au fascisme car lorsqu’on évoque le maréchal, ce n’est jamais pour parler de la Première Guerre Mondiale.

Sans transition, la Collaboration, tache d’huile dans notre si belle histoire de France. Qu’en est-il réellement lorsqu’on parle de la figure du chef du gouvernent Français de l’époque ? Quelle implication ? Je ne vais pas détailler l’ensemble des événements abordés dans ce livre, cela me prendrait des semaines mais simplement organiser par thématique importante les points essentiels du livre tout en répondant aux questions les plus récurrentes sur Pétain. S’il y a bien une notion qui déclenche immédiatement les passions dès qu’on aborde la période de Vichy, c’est celle de l’armistice du 22 juin 1940. Signée dans des conditions dramatiques et humiliantes, elle est, dans l’imaginaire collectif, le péché originel, le moment où la France vend son âme à l’Allemagne nazie. C’est la fameuse trahison, le choix de la honte contre l’honneur. Mais comme souvent, la réalité est un peu plus nuancée d’où l’importance de se renseigner avant de donner son avis. Et c’est là que le travail de l’historien est précieux, parce qu’il explique sans justifier et c’est ainsi tout au long du livre.

Ce qu’on comprend assez vite à la lecture du premier chapitre sobrement intitulé « L’Appel », c’est que la décision de demander l’armistice n’émane pas uniquement du vieux maréchal pétainiste, assoiffé d’ordre et de revanche sur une République affaiblie. Non. C’est un choix collectif, issu d’un gouvernement en lambeaux, traversé de toutes parts par la panique. Pétain arrive tardivement dans les arcanes du pouvoir, rappelé d’Espagne, telle une figure morale et militaire capable d’incarner une forme de continuité, d’ordre suite à la débâcle. Paul Reynaud le nomme vice-président du Conseil, ce dernier n’exclut pas d’ailleurs de poursuivre la guerre depuis les colonies d’Afrique du Nord comme l’a fait De Gaulle. Mais la progression de la Wehrmacht est catastrophique et dans le même temps, le général Weygand, Laval et d’autres poussent à la négociation avec les Allemands. Ici l’historien propose une vision objective en montrant que le mythe d’un Pétain seul responsable de l’armistice ne tient pas. Ce sont les anciens radicaux-socialistes, des hommes issus de la gauche parlementaire, qui poussent à la signature, par rejet de l’Angleterre coupable d’avoir déclaré la guerre à l’Allemagne entraînant de facto la France dans la guerre et qui n'a pas su aider les Français comme il aurait fallu, ou par pur défaitisme. Pétain, lui, ne cache pas son intention. Il veut, je cite de mémoire, « épargner à la France une occupation totale et inutilement cruelle ». C’est le vieux militaire traumatisé par 1914-1918, celui qui croit qu’il est encore possible de sauver les meubles, la souveraineté, l’administration, et même l’honneur, en limitant les dégâts au maximum. Un calcul du moindre mal si l’on veut. Il pense que la paix, même imparfaite, est préférable à une résistance suicidaire. Il sera d’ailleurs toujours opposé à la Résistance pour cette exacte même raison, ce qui lui a valu des ennuis lors de son procès : éviter les bains de sang, les répercussions sur les civils, les exactions.

Mais ce que Ferro ajoute, et c’est fondamental, c’est que derrière la logique militaire se cache un objectif politique. L’armistice devient la porte d’entrée vers autre chose : un renversement de la République, une refondation morale, une nouvelle France. On entre clairement dans l’idéologie. Le régime parlementaire s’effondre dès l’été 1940, la République est suspendue sans aucun coup d’État, et les pleins pouvoirs sont votés sans fusil, sans putsch au maréchal. Ferro, à ce stade, ne juge pas trop vite. Il place Pétain dans sa logique d’homme d’ordre, de soldat, de patriote vieillissant, persuadé qu’il est encore utile à la France. Il ne faut pas oublier que le maréchal a 84 ans. Il n’a pas de projet de collaboration à ce moment-là. Il croit encore que l’Allemagne respectera sa parole, et que la France pourra continuer à exister en zone libre, à l’abri du pire. Évidemment, on sait ce qu’il adviendra de tout ça : l’armistice n’empêchera rien, ni l’humiliation, ni l’occupation totale, ni les déportations. Mais en 1940, dans l’instant, le choix de l’armistice apparaît, aux yeux de nombreux responsables, comme le seul choix possible. Ce n’est que plus tard, avec le recul, et surtout à la lumière de ce que deviendra le régime de Vichy, qu’on verra dans cet acte une première abdication morale.

La seconde abdication morale, la plus grave, la plus reprise dans les médias et celle qui nous touche immédiatement lorsqu’on parle de Vichy et a fortiori de Pétain, c’est celle de la déportation des juifs. Il s’agit d’un thème éminemment complexe et je ne ferai pas ici une analyse de la question juive et du traitement de ces populations pendant la Seconde Guerre Mondiale que ce soit en France et en Europe, ce n’est pas mon ambition. Je vais donner seulement quelques informations essentielles sur l’articulation Pétain/juifs durant les années 40-45. Tout d’abord, il faut savoir que la déportation des juifs ne commence pas par une volonté explicite du maréchal Pétain. En 1940, lorsqu’il prend la tête de l’État français, il n’a ni connaissance du projet d’extermination des juifs d’Europe, ni projet idéologique structuré à ce sujet. Il est antisémite à certains égards. Mais encore faut-il s’entendre sur ce terme. Ferro le souligne : l’antisémitisme de Pétain est d’ordre traditionnel, réactionnaire, plus proche de celui d’un catholique d’un autre siècle que du racisme exterminateur et revanchard des nazis. Il s'agit d’un antisémitisme de contexte, diffus, hérité, passif, en rien militant. Et effet, Pétain n’a jamais manifesté, au cours de sa longue vie militaire et politique, la moindre hostilité concrète envers les juifs. Aucun discours, aucun acte, aucune prise de position publique ou privée n’est venue, jusqu’en 1940, indiquer chez lui une quelconque animosité dirigée contre cette population. Il faut donc bien comprendre que l'antisémitisme du maréchal, coupable mais discret, ne le prédestinait pas à la collaboration avec le projet nazi, ni à l’instauration des lois de Vichy. C’est l'effondrement du pays, sa prise de pouvoir tardive, et la mécanique infernale de la défaite, de l'occupation et de la pression allemande qui feront glisser peu à peu le maréchal dans une forme d’ambiguïté permanente.

A partir de 1942 beaucoup de choses basculent et précipitent le sort des juifs vers une mort certaine. Les Allemands veulent accélérer la « solution finale » et exigent la collaboration de Vichy avec l’épisode tragique de la rafle du Vel’ d’Hiv. Collaboration et discrimination juive qui, entre 1940 et 1941, étaient à l’initiative malheureuse du gouvernement Français contrairement à ce que l’on pourrait croire. Il faut le rappeler. En 1942 donc, des informations commencent à parvenir aux autorités sur ce qui se passe à l’Est. Mais même à ce moment-là, le doute subsiste. On parle de « travailleurs forcés », de main d’œuvre pour l’effort de guerre allemand, d’expulsions, certes dans des conditions terribles, mais loin d’imaginer encore l’ampleur industrielle du génocide. L’historien insiste sur un point essentiel, Pétain n’agit jamais avec spontanéité ni courage face à ces informations. Il ne freine que mollement, voire par calcul politique, l’arrestation des juifs Français (distinction importante) tandis que les juifs étrangers ou apatrides sont massivement livrés aux Allemands avec l’assentiment de Laval. Cette ligne de conduite (« protéger » les nationaux et abandonner les autres) sera le socle de la politique antisémite de Vichy.

Avec l’évolution de la guerre, Pétain évolue aussi que ce soit dans sa politique, dans la conduite de la Collaboration ou dans le traitement des populations juives qui en découle. En effet, à la fin de l’année 1942, Pétain commence à exprimer des doutes. Il s’inquiète qu’on déporte les personnes âgées, puis les enfants. Quel rapport ces populations affaiblies ont-elles avec le travail forcé ? Cependant, quand les Français, les instituteurs ou l’Eglise par courriers interposés, lui reprochent l’inaction face au pire, il laisse entendre qu’il ne peut rien faire, qu’il n’a plus de pouvoir réel. C’est peut-être vrai dans une certaine mesure. Mais Ferro, tout en restant mesuré, montre que Pétain a bien reçu les rapports, qu’il est au courant, au moins partiellement, que des innocents femmes, enfants, malades, sont envoyés à l’Est. Et il ne fait rien. L’engrenage de la Collaboration est allé trop loin et Laval a également une part de responsabilité immense dans ce processus. Alors, non, il n’a pas été le planificateur de la Shoah, ni un complice zélé comme pouvaient l’être Jacques Doriot ou Marcel Déat. Mais il a couvert, par sa passivité, par son obsession de l’ordre et du compromis, par le « pas de vague » si cher à nos élus aujourd’hui, une politique criminelle dont il ne pouvait ignorer qu’elle piétinait les principes les plus élémentaires de justice et d’humanité. C’est en cela que réside, selon Ferro, la seconde abdication morale du maréchal : non pas tant dans l’idéologie, que dans le silence, pas dans l’adhésion à la barbarie, mais dans l’absence de résistance à celle-ci.

Enfin, et pour terminer ce très long avis sur cette biographie de Pétain. On sent que le maréchal est dépassé par les événements. Evidemment, cette assertion doit être affirmée avec prudence, il ne s’agit pas de réhabiliter la mémoire de cet homme ni de se présenter en avocat. Mais son âge avancé, les ambitions contradictoires des hommes de son gouvernement, les oppositions politiques et idéologiques entre la zone libre et la zone occupée, les divergences de point de vue sur la conduite de la guerre relativement possible en Afrique du Nord, la jalousie et l’hostilité manifeste de Pétain à De Gaulle, l’inversion du cours de la guerre à partir de 1943 où la défaite allemande semble soudain inéluctable, les trahisons intestines, l’envahissement de la zone libre en 1943… Tous ces ingrédients mis bout à bout font évoluer la pensée du maréchal au fil de la guerre et montre qu’il n’avait pas de projet idéologique structuré comme ses voisins Mussolini ou Franco. Par ailleurs, il méprise Hitler, mais pense qu'il faut « composer » avec lui pour sauver la France, du moins ce qu’il en reste. Oui, il a instauré un régime autoritaire et souhaité rétablir un ordre moral, catholique et conservateur mais de là à parler de « fascisme » français sous l’égide du maréchal Pétain relève davantage d’un raccourci polémique que d’une catégorie historiographique rigoureuse.

Arrive le chapitre sur le procès de Pétain dès la libération en 1945. Une condamnation ambiguë car si juste sur le fond, terriblement biaisé sur la forme et complètement symbolique. On ne juge pas un homme de 90 ans comme on juge un ministre de Vichy en fuite. On ne juge pas sereinement quelques mois après la guerre, dans une France encore sous le choc des camps de concentration, des dénonciations, des épurations. Mais ce procès était nécessaire pour la « gueuse ». En effet, la République avait besoin de dire que Vichy n’était pas la France et que le régime n’était en rien responsable de la parenthèse 1940-1945. Le maréchal, dans sa posture de martyr silencieux, refuse la légitimité du tribunal, espérant une postérité plus clémente mais il ne l’aura pas. La condamnation à mort, en soi, était écrite d’avance, non pas pour ce qu’il a fait uniquement, mais pour ce qu’il incarnait l’effondrement moral, le choix du silence, la trahison des fameuses valeurs républicaines, l’ambiguïté permanente, ou encore son incurable incapacité à trancher. Mais comme souvent chez Ferro, il n’y a pas de haine, pas de caricature, juste une immense tristesse historique, presque compassionnelle, devant le naufrage d’un homme qui fut un héros avant de devenir le symbole de la honte et de défaite nationale.

silaxe
8
Écrit par

Créée

hier

Critique lue 23 fois

silaxe

Écrit par

Critique lue 23 fois

3
4

Du même critique

Le Multiculturalisme comme religion politique

Le Multiculturalisme comme religion politique

le 22 mai 2018

Totalitarisme soft

Tellement de choses à dire sur cet ouvrage que j'ai par ailleurs beaucoup apprécié. Mathieu Bock-Côté, souverainiste québecois, délivre une analyse complète de la situation politique et culturelle...

Fondation - Le Cycle de Fondation, tome 1

Fondation - Le Cycle de Fondation, tome 1

le 19 juil. 2015

Il était une fois dans une lointaine galaxie...la déception.

Je vais probablement fâcher beaucoup d'entre vous mais personnellement je n'ai pris aucun plaisir à la lecture de ce premier tome du célèbre cycle d'Asimov. N'étant pas un lecteur adepte de...

Par-delà le bien et le mal

Par-delà le bien et le mal

le 3 févr. 2017

On ne hait pas tant qu'on méprise. On ne hait que son égal ou son supérieur.

Il faudrait faire une exception pour Descartes, le père du rationalisme (et par conséquent le grand-père de la Révolution), qui ne reconnaissait d'autorité qu'à la seule raison : mais la raison...