Pour cette rentrée littéraire, j’ai décidé de commencer par Pétronille le dernier roman d’Amélie Nothomb.
Même si j’ai lu les premiers romans et autobiographies d’Amélie Nothomb, ça faisait un moment que je n’avais plus suivie son actualité, donc je ne peux pas comparer aux derniers, mais si j’ai trouvé cette autobiographie fictive sympathique et bien dans son style, pour moi, ça ne vaut pas Stupeur et Tremblements par exemple.
Dans ce roman, Amélie commence par nous expliquer sa passion désormais bien connue pour le champagne. Elle cherche donc un convignon ou une convigne avec qui elle pourra partager son extase et ses bouteilles de champagne. Lors d’une dédicace, elle rencontre Pétronille, garçon manqué, passionnée de Shakespeare. Après une première soirée autour d’une bouteille de champagne, elles se perdent de vue, se retrouvent lorsque la jeune fille publie son roman.
Les deux femmes apprennent à se connaître, déconcertées par leurs caractères différents, leurs frasques, réunies par leurs respects mutuels envers leurs écrits respectifs et bien sûr, le champagne.
Le roman est au début autobiographique, la fin l’est sûrement moins, à la Amélie Nothomb, évidemment. Son style est ironique et cynique, drôle et parfois émouvant.
En revanche, à titre personnel, et désolée pour l’auteur dont est inspiré Pétronille, je n’ai pas du tout apprécié ce personnage, qui est égocentrique et prétentieuse, quelqu’un qui dans la vie de tous les jours je ne pourrais supporter.
Mais ça se lit bien et vite, donc pour commencer cette rentrée littéraire, c’était parfait !