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Procès d'intentions
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La pluie de Ng Kim Chew n'est pas un roman traditionnel. Il se compose de 7 tableaux et d'un récit supplémentaire, soit 8 histoires qui se déroulent dans le même lieu, à l'orée d'une forêt malaisienne, avec une météo équivalente, au sein d'une même famille mais à des époques différentes, jamais véritablement précisées. On y rencontre parfois Xin, enfant, puis il réapparait adulte, à moins que ce ne soit pas le même, mais son petit neveu, des années plus tard. Difficile de se repérer car il n'y a pas de continuité chronologique et certains épisodes s'échappent de la réalité et tiennent plus du conte ou de la rêverie. Pour un peu, on se croirait dans un film du thaïlandais Weerasethakul avec ce flottement narratif peuplé de fantômes. Il y a des éléments bien tangibles cependant, dont certains reviennent à plusieurs reprises : la récolte du latex, l'occupation de la Malaisie par l'armée japonaise, la présence fantasmée de tigres et, bien entendu, cette pluie incessante ... L'ensemble dégage une vraie poésie et certains lecteurs seront sans doute sensibles à la prose envoûtante de l'auteur mais cela n'est possible qu'à partir d'un certain lâcher prise, pas toujours aisé à atteindre selon l'humeur du moment où son propre désir de rationalité.
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Créée
le 23 déc. 2020
Critique lue 259 fois
le 28 mai 2023
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