Il me semble en avoir déjà parlé dans une critique précédente, je fonctionne par cycle. Alternant les périodes où je vais enchaîner les parties en ranked sur HOTS, tricoter/crocheter des châles à ne plus avoir à qui les offrir, regarder des séries mauvaises (et des bonnes aussi), lire de la fantasy.
En ce moment, je suis plutôt Japon, films, romans, essais.
L'ex mari m'a annoncé la possibilité qu'il parte quelques mois là-bas pour son boulot. Les semaines ont passé et cette perspective est avortée. Cela a néanmoins avivé les braises de mon désir de visiter le Japon, chose que je m'étais promise de réaliser avant mes trente ans, trop tard, j'ai franchi le cap.
J'aime beaucoup Le Diable Vauvert, d'un point de vue strictement personnel, je trouve une baisse de qualité des parutions grandissante avec les années mais il n'empêche que je continue en à acheter, pour ma bibliothèque perso ou pour la structure dans laquelle j'exerce.
Ce titre, ça faisait un moment que je l'avais repéré, j'attendais sa parution avec une impatience toute fébrile. Je l'ai trouvé sur mon bureau ce matin, je l'ai terminé vers 16h30. Oui parce qu'aujourd'hui, mes salutations au soleil matinales goûtaient plutôt à la saveur humide des pluies printanières, ma seule envie était de végéter dans un océan de couettes, je n'ai rien trouver de mieux que de lire toute la journée sur mon lieu de travail, pour prolonger cette envie de douce paresse. Je m'en fous, dans deux mois, je suis au chômage et je quitte la France.

[Édit' : rédigée en mai 2016, nous sommes le 30 décembre 2016, ça fait quatre mois que je vis en Suisse, oui, ma vie on s'en fout]

Je n'ai jamais lu le blog de l'auteure et je ne le ferai jamais, le format livre me convient parfaitement ainsi. C'est comme pour les Notes de Boulet, jamais lues en ligne mais fiévreusement attendues à chaque parution physique.
Comme dit précédemment, je l'ai avalé dans la journée, ça se lit vite et bien, même si la langue et le style ne sont pas ce qui me plaît le plus, ça correspond parfaitement à l'objet, des chroniques courtes et vécues sur un sujet précis. Quand on a cet ouvrage sous les yeux, on sait ce qu'on lit, on n'est pas dans une analyse fine et pointue de la société nippone ou dans une vulgaire comparaison entre la France et le Japon.
Cette lecture ne m'a pas beaucoup appris ou éclairé mais ça m'a plu le temps que ça a duré, elle a surtout alimenté mon désir de voir avoir mes propres yeux occidentaux et mon expérience propre, parce que le vécu et les attentes de chaque personne sont bien différentes.

Apha
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le 17 févr. 2023

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