Princesse Bari
6.7
Princesse Bari

livre de Sok-Yong Hwang (2007)

A travers le destin de Bari, l’auteur nous raconte, entre autres, la douleur en Corée du Nord, notamment l’époque de la grande famine qui a sévit durant les années 1994-1998.

On plonge également dans l’exil où là Bari va se retrouver à Londres mais pour se faire, elle traverse parmi tant d’autres l’océan, tous sont parqués dans des containers en bateau, où ils seront par les passeurs maltraités et pour aussi les femmes violées. Alors que certaines d’entre elles seront livrées à des réseaux de prostitution afin de rembourser le prix du passage. Bari, quant à elle, deviendra masseuse à Londres. Là-bas, elle rencontrera des personnes de religions différentes et connaîtra alors la solidarité, l’amitié et l’amour. Mais, on lui apprendra aussi le sort qui est réservé aux clandestins et aussi la confusion dans laquelle on plonge les musulmans car après, les attentats du 11 septembre, on ne fait plus de différence entre les musulmans et les terroristes.

Ainsi, nous suivons Bari, cette jeune femme forte et courageuse, qui grâce à son don surmonte des tragédies car elle peut communiquer en rêve avec sa grand-mère et son chien qui lui apportent alors du soutien et de l’espoir.

Vers la fin, bien que je l’ai vu venir, un des drames que Bari devra à nouveau surmonter m’a tout de même beaucoup ému, je ne peux vous le dévoiler car c’est le pire qu’elle devra endurer.

Bien que le récit soit dans l’ensemble émouvant, il est dédramatisé par le don de Bari qui apporte une petite touche de fantastique et donne l’impression alors de lire à des moments un conte.

Pour conclure, c’est un très beau roman qui aborde des sujets malheureusement encore bien actuels.


« Chaque fois que les circonstances m’ont amenée à parler, avec les uns ou les autres, des pays que nous avons quittés, nous avons fini par évoquer la guerre, la famine, la maladie, le pouvoir détenu par les militaires violents et redoutables. Partout dans le monde, aujourd’hui encore, des gens meurent parce qu’ils ont tenté de passer une frontière à la recherche de conditions de vie meilleures. »

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