La lecture de Quatre heures du matin dévoile un angle intéressant qui enrichit une fois de plus le dossier bien épais de la condition des Noirs aux Etats-Unis. Un jeune Noir de 19 ans, venu se rendre spontanément aux autorités dans l’idée que son maître le sorte en un claquement de doigt, se retranchera dans des questionnements qu’il ne s’est jamais posés à l’issue du partage de sa cellule avec 2 autres détenus.

Les capacités d’acquérir une liberté sont-elles à la merci d’un Noir engrené insidieusement dans un cercle vicieux qui le pousse à l’animaliser ? C’est ce qui semble arriver aux gens de couleur un peu trop confiants dans cette protection illimitée qui renferme une vérité moins avenante aux effets douloureux pour un homme doublement piégé par ce qu’il est (un Noir) et pour ce qu’il est (un meurtrier).

Un bon récit qui joue sur le trouble de la condition humaine...à l'intérieur d'une prison.
John_Irons_Stee
8
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le 17 sept. 2014

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