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« Repose toi sur moi » est une belle histoire d’amour, de classe sociale, des tranches de vie de notre société à la ville comme à la campagne. Lorsque Aurore une belle bourgeoise, styliste de mode dont l’appartement se situe côté bobo de la cour croise aux boîtes aux lettres Ludovic, un voisin côté prolo de la courée, fils de paysan reconverti dans le recouvrement, elle le trouve repoussant comme les corbeaux qui ont élu domicile dans la cour. Mais, après que Ludovic ait nettoyé les arbres de ces oiseaux noirs, et qu’Aurore se serra contre cet homme, « elle embrassait l’amour et le diable, la peur et le désir, la mort et la gaité »… Serge Joncour nous emporte dans leur amour caché, les détails sont séduisants, avec les dialogues ils donnent le rythme et c’est avec voracité que l’on termine ce très bon roman. J’ai adoré page 417 cette belle phrase : « Quitter c'est se redonner vie à soi, mais c'est aussi redonner vie à l'autre, quitter c'est redonner vie à plein de gens, c'est pour ça que les hommes en sont incapables, donner la vie est une chose qu'ils ne savent pas faire. »
Créée
le 8 mai 2017
Critique lue 347 fois
Repose-toi sur moi
le 10 sept. 2016
Aurore est une styliste reconnue, mais sa petite boîte, qui essaye de faire uniquement travailler des entreprises françaises, est en train de couler. Ce n’est pas son mari, grand entrepreneur...
Repose-toi sur moi
le 10 févr. 2017
Une chose est acquise, j'ai dévoré mon premier Joncour. A vrai dire, je ne m'attendais à rien de précis, ne connaissant pas l'auteur, mais il a suffit d'une critique élogieuse de ma complice...
Repose-toi sur moi
le 8 mai 2017
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By the rivers of Babylon
le 15 nov. 2017
« D’abord vous devez imaginer le ciel (bleu et sans nuage, si cela peut aider), ou bien le noir irradiant de la nuit. Puis - et c’est le plus important - vous imaginer, vous, au milieu de ce...
Et quelquefois j'ai comme une grande idée
le 22 oct. 2017
En 1962 Ken Kesey écrit « Vol au dessus d’un nid de coucou », le roman qui va le rendre célèbre, puis deux ans plus tard, le spectaculaire « Et quelquefois j’ai comme une grande...
Cinq matins de trop
le 20 oct. 2017
Une grande claque, violente. Jeune instituteur planté au fin fond de l’Outback, un endroit paumé au coeur de l’Australie, John Grant doit passer la nuit à Bundanyabba avant de prendre l’avion pour...
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