En 1962 Ken Kesey écrit « Vol au dessus d’un nid de coucou », le roman qui va le rendre célèbre, puis deux ans plus tard, le spectaculaire « Et quelquefois j’ai comme une grande idée », un roman époustouflant par son écriture et sa brutalité.
Alors que la grève installée à Wakonda étrangle cette petite ville forestière de l’Oregon, un clan de bûcherons, les Stamper, bravent l’autorité du syndicat, la vindicte populaire et la violence d’une nature à la beauté sans limite mené par Henry, le patriarche incontrôlable, et son fils, l’indestructible Hank. Les Stampers serrent les rangs mais c’est sans compter sur le retour, après des années d’absence, de Lee, le cadet introverti et toujours plongé dans les livres et dont le seul dessein est d’assouvir une vengeance… A mesure qu'on avance dans le roman et que les « arbres tombent », les personnages se découvrent, parfois grandioses, parfois misérable mais jamais en paix. Un roman sur le combat, entre frère, entre des hommes et contre la nature. On prend tellement de plaisir à lire qu’on en oublie les presque 900 pages. Une oeuvre magistrale.

DavidLebas
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes livres préférés. et Top 10 Livres

Créée

le 22 oct. 2017

Critique lue 1.1K fois

6 j'aime

6 commentaires

David Lebas

Écrit par

Critique lue 1.1K fois

6
6

D'autres avis sur Et quelquefois j'ai comme une grande idée

Et quelquefois j'ai comme une grande idée
guyness
10

I'm a lumberjack and I'm not OK

Peut-être bien que l'essence d'un très grande livre -la richesse des thèmes qui y sont développés- explique que chacun d'entre nous puisse y trouver un lien direct et personnel, qui renforce encore...

le 24 janv. 2020

36 j'aime

18

Du même critique

By the rivers of Babylon
DavidLebas
9

Ce n’est pas qu’une affaire de cheveux...

« D’abord vous devez imaginer le ciel (bleu et sans nuage, si cela peut aider), ou bien le noir irradiant de la nuit. Puis - et c’est le plus important - vous imaginer, vous, au milieu de ce...

le 15 nov. 2017

6 j'aime

2

Cinq matins de trop
DavidLebas
8

Une grande claque, violente.

Une grande claque, violente. Jeune instituteur planté au fin fond de l’Outback, un endroit paumé au coeur de l’Australie, John Grant doit passer la nuit à Bundanyabba avant de prendre l’avion pour...

le 20 oct. 2017

6 j'aime

12