Pervers pépère
Je referme écoeurée ce roman à la page 222. Non seulement il est ennuyeux, déprimant, inintéressant dans son propos mais, comble de l'indécence, d'une ambiguïté malsaine, au fond vraiment...
le 13 mars 2019
27 j'aime
36
Ce livre raconte l'histoire d'un cadre quarantenaire qui se rend compte un peu tard d'un bien triste constat : sa vie n'a aucun sens. Pas de famille, un boulot dans lequel il se sent inutile, une femme qu'il déteste.
Ca paraît cliché dit comme ça, mais le talent de Houellebecq fait toute la différence. Sans tabou, il aborde avec talent certains des grands maux du 20ème siècle en occident : l'individualisme et le marché. Les deux seuls transcendance acceptés et acceptables dans notre société : l'individualisme et le marché. Plus d'amour, plus de famille, plus de nation, plus d'hommes, plus de femmes, plus d'identité.
La descente tragique que vit le personnage principal nous donne envie à chaque page de le secouer et de lui crier "reprends toi !". Puis à bien y réfléchir, on en vient à la même conclusion que lui : se reprendre, pourquoi faire ?
Un livre cru et réaliste. Pour public averti. Si vous êtes en pleine dépression, passez peut-être votre chemin, Sérotonine ne risque pas d'arranger les choses... ^^
Créée
le 11 janv. 2021
Critique lue 19 fois
D'autres avis sur Sérotonine
Je referme écoeurée ce roman à la page 222. Non seulement il est ennuyeux, déprimant, inintéressant dans son propos mais, comble de l'indécence, d'une ambiguïté malsaine, au fond vraiment...
le 13 mars 2019
27 j'aime
36
À peu près personne aujourd'hui n'a besoin d'être informé de la superficialité globale du discours médiatique contemporain, d'ailleurs cela est d'autant plus exact pour ce qui est des lecteurs de...
Par
le 5 janv. 2019
27 j'aime
21
C'est bien Houellebecq, sur l'échelle de Richter c'est toujours un petit séisme, et chacun de ses livres fait toujours le même effet, c'est navrant et délicieux, je dirai 3/10 sur l'échelle de...
Par
le 11 févr. 2020
23 j'aime
5
Du même critique
Jed Martin, un personnage désabusé, qu'on a parfois envie de gifler mais dont on comprend la psychologie. La désillusion de l'amour, de la vie en général, de l'absence de sens dans un monde modernisé...
Par
le 2 févr. 2021
Discours de la servitude volontaire a été quelque peu décevant pour moi. Je m'attendais à un texte profond, finalement j'ai trouvé ça un peu naïf. C'était probablement une manière assez inédite...
Par
le 22 janv. 2021
Nietzsche ne fait ni dans la demi-mesure, ni dans le politiquement correct. Dans Crépuscule des idoles, il remet en question un certain nombre d'idoles (Socrate, Platon, Rousseau, Kant...) et un...
Par
le 17 janv. 2021