Atanasia Bartolome a 13 ans lorsqu’elle voit au musée une peinture de Roberto Diaz Uribe. Elle tombe en fascination devant l’oeuvre d’art et décide de se renseigner sur le peintre, mais celui-ci a mystérieusement disparu du paysage quelques années plus tôt.


De fil en aiguille, elle apprendra qu’il est en réalité le cousin de son père, lui donnant une excuse supplémentaire pour tenter d’en savoir le plus sur lui. C’est ainsi qu’adulte, elle rencontrera Velvedine, un russe, qui a écrit un livre sur lui, mais l’a également perdu de vue. Ensemble, ils fouilleront dans des archives, ramenant à la surface de nombreuses histoires de famille.


Après une introduction assez morbide qui ne trouve son explication qu’en fin de roman, on fait connaissance avec Atanasia, jeune fille espagnole. On découvre son petit univers, ses « vrais » parents invisibles cachés sous son lit à qui elle raconte sa vie ; le cameraman et le preneur de son invisibles eux aussi qui font de chaque instant de sa vie un film ; sa grand-mère, ses parents (réels pour le coup). Tout un petit univers riche et complexe qui va prendre une autre dimension lorsqu’elle découvrira le tableau. Ce roman est à la fois la quête d’une jeune fille après un artiste qui se révèle être de sa famille, et donc aussi une quête à la recherche de ses origines. On remontera d’ailleurs très loin dans l’arbre généalogique, apportant des récits qui sont presque des contes (des amours interdites, trois sœurs qui se transforment en animaux, etc) ; mais aussi des vérités plus sombres, notamment sur la guerre en Espagne.


J’ai eu un peu du mal à entrer dans le roman, on a parfois l’impression que le récit part dans tous les sens, mais on se laisse rapidement happer par ces rencontres parfois farfelues, cette jeune femme qui même adulte imagine sa vie sous forme de film. On est transporté en Espagne, en France, dans des îles, dans le présent, le passé, le lointain passé. On peut parfois être dérouté, mais finalement, on ne regrette pas d’avoir fait le voyage !


Prêts à partir en Espagne ?

Kissed-by-fire
6
Écrit par

Créée

le 6 sept. 2016

Critique lue 466 fois

Kissed-by-fire

Écrit par

Critique lue 466 fois

D'autres avis sur Soyez imprudents les enfants

Soyez imprudents les enfants
ALIQUIS
6

Critique de Soyez imprudents les enfants par ALIQUIS

Un livre de formation ample et peuplé de figures très bien écrites et aimables. Il y a de très belles scènes, une écriture d'une rare finesse. Cependant, il y a quelques errances, l'alternance des...

le 29 nov. 2017

Soyez imprudents les enfants
Cinephile-doux
5

Obsession et émancipation

Soyez imprudents les enfants : ce titre "à la Véronique Ovaldé" semble promettre, une fois encore, fantaisie et embardées poétiques. Force est de constater que non, pas tout à fait, en tous cas moins...

le 17 déc. 2016

Soyez imprudents les enfants
Médiathèque_de_Ville
9

Critique de Soyez imprudents les enfants par Médiathèque de Villepinte

Avis de Christelle Merlin : On retrouve avec plaisir tout ce qui fait la particularité des romans de Véronique Ovaldé, la fantaisie, des personnages feminins forts et singuliers, l'aventure,...

le 30 sept. 2016

Du même critique

Zoo
Kissed-by-fire
8

Et si les animaux se rebellaient contre les hommes ?

Zoo est une tirée d’un livre éponyme, de James Patterson. Si le pitch de départ est identique, la série est librement adaptée du livre, avec autorisation de l’auteur. Les personnages de Mitch et...

le 18 nov. 2015

10 j'aime

2

Cessez d'être gentil, soyez vrai
Kissed-by-fire
7

Critique de Cessez d'être gentil, soyez vrai par Kissed-by-fire

J’avais beaucoup entendu parler de ce livre, mais c’est de retour de formation où sa lecture m’a été très vivement recommandé que j’ai finalement décidé de le lire. Ce qui m’a pris moins de 2h dans...

le 25 avr. 2017

8 j'aime

1

Riquet à la houppe
Kissed-by-fire
7

Critique de Riquet à la houppe par Kissed-by-fire

Depuis que je suis libraire, je lis toujours le dernier Nothomb pour savoir quoi en penser, d’autant plus qu’en une pause repas, je l’ai terminé. Celui-ci avait en plus eu le mérite de m’attirer...

le 18 sept. 2016

8 j'aime

3