Une première partie qui en appelle d'autre
Un thriller bien écrit qui nous conduit dans les villes d'Italie, sur fond de complots et d'éthique.
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le 20 avr. 2021
Publié sur L'Homme qui lit :
S’il y a en France depuis quelques années une vague littéraire sur le polar nordique, je dois bien avouer que mes lectures policières sont quasi exclusivement françaises ou américaines. Aussi, Tu tueras le père est un roman différent, puisque italien, et d’un auteur connu mais qui ne l’était pas de moi, Sandrone Dazieri, qui s’était fait connaître dans l’hexagone avec sa trilogie noire Sandrone & Associé.
L’enquête débute avec la disparition d’un enfant de 8 ans, dont le père est retrouvé errant au bord d’une route, et dont la mère est retrouvée décapitée dans une mise en scène sordide. Sur place est dépêchée la commissaire Colomba Caselli, qui terminait sa convalescence et n’avait toujours pas repris le service depuis un grave accident survenu lors d’une précédente enquête.
Alors que tous s’accordent à penser que le père est à l’origine d’un drame familial, elle s’attache les services d’un civil pour le moins original, spécialisé en recherche de personnes disparues, afin de diriger son enquête sur une autre hypothèse. Elle travaillera donc avec Dante Torre, un homme qui lui même a été kidnappé dans son enfance et a passé plus de dix ans enfermé dans un silo, avec pour seul contact son ravisseur connu comme étant Le Père.
Aux côtés de cet original quasi autiste, et contre ses collègues et sa hiérarchie bien décidés à l’empêcher de poursuivre une enquête qu’ils jugent inutile, la commissaire Caselli devra explorer le passé de l’Italie afin de trouver la réponse à certaines questions, qui toutes finiront par la mettre sur la trace de cet individu jamais appréhendé, spécialisé dans le rapt d’enfants, que Dante Torre ne connaît que trop bien…
Tu tueras le père est un bon polar, à la mise en scène bien équilibrée, écrit comme un scénario de film, avec différents rythmes qui accompagnent la lecture de ce pavé de plus de 500 pages. Si la première moitié est relativement addictive, j’ai été plutôt déçu par le dénouement de l’enquête et par ses justifications historiques que je ne dévoilerai pas, mais qui ont au moins l’avantage d’être originales et imprévisibles.
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Créée
le 20 nov. 2015
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