De ce rien.
« C’était une sensation de vérité. Elle ne se sentait pas banalement remplie, mais annihilée, vidée de sa personnalité, réduite en poussière. Sa matière elle-même transformée, sa personne...
le 25 août 2015
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« C’était une sensation de vérité. Elle ne se sentait pas banalement remplie, mais annihilée, vidée de sa personnalité, réduite en poussière. Sa matière elle-même transformée, sa personne modifiée chimiquement. Elle faisait partie de ce rien. »
C’est le résumé de toute l’écriture d’Angot, l’impersonnel et le vide. On ajoute des pincées de factuel, des dialogues artificiels, des états d’âmes distanciés à tel point qu’ils évoquent la liste des commissions, du genre « ça a été très gai », un ton façon rapport de commissariat, une ambiance de salle d’attente, de parloir de prison, et puis c’est tout. Le reste ? Qui aime qui, ne peut pas, à cause de qui, de quoi, parce que le père, et donc le rapport fille/mère ? Banalités effarantes, psychologie magazine en plus long, témoignage tendance journal intime.
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le 25 août 2015
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