La vie tragique d'Emma
Surprise agréable: je connais très bien le roman, et ne suis pas prête à apprécier facilement une adaptation de plus. Or, celle-ci présente de belles qualités. La première est l'esthétisme : La...
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le 8 nov. 2015
5 j'aime
Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable, affirmait Maupassant, friand de faits divers. C'est le cas ici, tout est romanesque, presque trop : pouvoir, argent, rivalités familiales et sentimentales, soupçons d'emprise psychologique, résurgence du passé, secrets d’alcôves et ragots, confrontation des classes sociales, délits d'initiés......mais pas de meurtres !
Marie-France Etchegoin livre les faits à la 3ème personne, en adoptant discrètement et alternativement le point de vue des différents protagonistes ; elle ne juge pas, ne délivre pas de morale ; à nous lecteur de réfléchir à cette incroyable saga, qui a défrayé les médias pendant des années. Nulle doute que cette histoire que nous avons été obligés de suivre laissera une trace dans notre imaginaire individuel et collectif, comme le prouve l'excellente pièce de Michel Vinaver -qui s'est servi du livre de Marie-France Etchegoin pour la créer, et c'est pour cela que j'ai souhaité lire ce "roman vrai" - Bettencourt Boulevard.
Subsiste cependant la question troublante de personnes qui deviennent personnages....mais le romanesque n'estompera pas le scandale, au contraire.
Créée
le 12 mars 2016
Critique lue 32 fois
Surprise agréable: je connais très bien le roman, et ne suis pas prête à apprécier facilement une adaptation de plus. Or, celle-ci présente de belles qualités. La première est l'esthétisme : La...
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le 8 nov. 2015
5 j'aime
Un récit sobre, sans aucun pathos, d'autant plus touchant. Surprise plutôt désagréable au départ, avec la construction : une alternance de chapitres consacrés au frère avec le texte de Melville,...
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le 5 mai 2018
4 j'aime
Le titre, sec et fort, claque comme une insulte, comme un coup que ne cesse de se donner le jeune Léo, ou que les autres lui assènent. Un récit très dur, trop dur même, mais beau. Cécile Ladjali,...
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le 13 févr. 2016
4 j'aime