Il m' a fallu plusieurs tentatives pour enfin accepter ce style et ce type de narration faits de portraits en patchwork de phrases chos, comme un stream of consciousness de pensées mais d'histoires qui gravitent autour d'une histoire principale qui n'avance que très lentement.
Non vraiment, plusieurs fois, le style et le name dropping m'a énervé et fait eye-rollé. mais je voulais comprendre la fascination de ce livre sur mes proches.
Peut-être que quitter Paris et mon parisiannisme m'ont fait languir et en même temps aéré l'esprit. Car je dois bien admettre que je me suis reconnu partiellement dans certains écorchés de ces personnages pourtant caricaturaux. Et j'ai vécu certains de ces dialogues. Et quelques uns de ces moments de vie. Et ces endroits, ces musiques, ces groupes, ces inquiétudes, et ce sentiment de vide. Alors où est la caricature au fond ? Ces personnages, j'en ai rencontrés et fréquentés.
Et je ressors de cette lecture un peu ému. Parce qu'elle couche sans filtres les mal-êtres divers, mais aussi me rappelle cette sorte de fascination ésotérique pour ces vies que beaucoup décriront comme marginales.