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Fiche technique

Genres : Essai, Architecture, Culture & sociétéDate de publication (pays d'origine) : novembre 2019Langue d'origine : Français

Éditeur :

AHA
ISBN : 9791095126058

Résumé : Essai paysagiste de Clément Willemin. Architecte paysagiste et urbaniste, Clément Willemin est né en 1975 et diplômé en 2000 de l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. La même année, il co‐fonde l’agence BASE qui, en 2019, réunit à Paris, Lyon et Bordeaux une soixantaine de concepteurs, architectes, paysagistes et ingénieurs. Il est l’auteur de plus de 500 projets d’espaces publics, d’expositions et de conférences en France, en Belgique, en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Russie et au Vietnam. Il a enseigné le paysage et l’urbanisme à Versailles, Paris, Strasbourg, Zurich, et Vienne. Clément Willemin est membre de l’ADAN, Architectural Design Association of Nippon, et membre fondateur de l’association COAL qui œuvre pour la promotion des artistes contemporains engagés sur les problématiques écologiques. Il reçoit en 2019 la médaille de l’urbanisme de l’Académie d’architecture.Clément Willemin vit à Paris et Zurich. Wald est sa nouvelle agence. Walden x est son premier essai. Digression infinie du Bad Utoquai — baignade publique aménagée sur le lac de Zurich, à la Seine impuissante à éteindre les flammes dévorant Notre-Dame de Paris, Walden x n’est pas un long fleuve tranquille. Par une succession d’étapes formant autant de points sur la carte mentale de son auteur, cet essai dessine en filigrane un manifeste de l’art du paysage selon Clément Willemin. Oscillant entre lignes d’horizon et axiomes (“séduire plutôt que convaincre”), arborant une confiance absolue dans l’expérience (du corps au territoire), déclinant histoires anciennes (jardin d’Éden, bataille de Morat), anecdotes personnelles, aphorismes et projets de paysage et d’urbanisme (aire de jeux du parc de Belleville, opération de renouvellement urbain du Bas-Clichy, etc.), ce texte déroutant déploie bien davantage qu’une vision du paysage : il esquisse un paysage lui-même. Et démontre au passage que la discipline est métonymique car si la pensée du paysage est un paysage, le paysage est aussi une pensée, et l’expérience sensible une traversée spirituelle. L’auteur offre du paysage la vision diagonale d’un théâtre d’enjeux sociaux (mobilités vs immobilités), politiques (dirigiste vs permissif) autant que philosophiques, un théâtre d’expériences sans entrave, affaire de plaisir autant que de détails, gender fluid si possible. À l’inverse du landscape urbanism, le paysage selon Clément Willemin ne connaît ni frontières, ni lignes directrices et pas vraiment de continuités. Du parc au parking, des loisirs au plaisir, Walden x parcourt les versants d’une pensée presque magique, à l’affût de signaux et de résonances, cherchant à créer des lieux extraordinaires. Chemin faisant, le texte annonce une pratique qui associe librement le plan (sol) et la coupe (strate), et dévoile un programme éminemment politique : chacun de nous est un jardin, cultivons-le