"Je serai bien, là-bas"
Bon, parlons peu, parlons bien : c'est un récit autour de la mort d'un être cher, d'un père, d'une fin de vie, d'un enterrement... Est-ce que c'est triste ? Oui, bien sûr, vous pouvez sortir les...
le 15 oct. 2024
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Peindre un cercueil en bleu, parler à son père disparu, réaménager un atelier comme un dernier geste d’amour…
Dans Alors c’est bien, Clémentine Mélois raconte le deuil avec tendresse et lumière. Je vous parle ici de ce récit vibrant, inattendu, doux-amer — un vrai coup de cœur, que j’ai refermé avec le sourire et une pointe d’émotion.
La narratrice a recouvert le cercueil de son papa de peinture bleu. Par chance, le vendeur n’a pas posé de questions. Difficile de lui expliquer que la peinture était destinée à un cercueil…
Bernard Mélois vient de mourir. Avant, il y a eu l’annonce de sa mort prochaine, et c’est à ce moment précis que Clémentine a versé toutes les larmes de son corps. Ensuite, il y a eu la préparation des funérailles parce que son métier était artiste plasticien. Il est donc important que sa famille lui montre ce que deviendra son atelier, mais aussi la croix qui surmontera la tombe.
Il y a plus d’amour et de tendresse dans ce livre que de tristesse, de chagrin et de regrets. Clémentine Mélois insère d’élégants dialogues qui montrent à quel point elle était proche de son père :
« — Regarde, Pap, le jour se lève…
— … Il faut tenter de vivre ! »
Certains passages montrent cependant combien les préparations de ces funérailles-hommage ont été éprouvantes pour la famille, en particulier quand il s’agit de réaménager l’atelier de l’artiste.
La description de l’atelier de Bernard Mélois, de la vie de famille est expressive et j’ai eu envie de voir ses œuvres. J’ai trouvé une belle cohérence entre l’hommage que Clémentine rend à son père et les sculptures, la même bonne humeur, le même rayonnement. Sans oublier la couleur bleue, comme un fil conducteur.
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le 20 juin 2025
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