Un bifteck de Littérature, saignante, nerveuse. Un paquet de chairs chaudes agitées, le dernier mot d'une tête tranchée, le rot d'un corps fraichement passé. Bienvenue Au Régal des Vermines, entrée plat fromage et dessert, tu ressortiras repu.

Qu'éloges. Rien d'autre. Pamphlet d'Amour au vitriol, Nabe crève de trop aimer, c'est obvious ! Nabe s'acharne, griffe, cogne avec une invraisemblable tendresse, incompréhensible pour quiconque n'est pas exigeant envers autrui. Nabe improvise, se répète, rate (et estomac!) pourquoi pas, toujours exulte.

Qui sont-ils pour l'avoir haï ? Pleutres, philo-sionistes, pourritures droits de l'hommistes, toute la raclure bien-pensante celle qui coupe les couilles, qui « se branle avec le corps des femmes », celle qui a trop lu Zola et Hugo...

Mais read donc, plutôt que de te fatiguer avec ces quelques braiements, auxquels je n'ajouterai que ceci, tout de frissons :

« (...) Se priver d'elle quand elle veut, se laisser ridiculiser, cocufier, escroquer, en victime impassible, au sourire éternel, en don de soi total, absolu, sans discussion, pour l'amour à sens unique, la discrétion, par terre en descente de lit, en merde, en néant, en nullité, en Rien du Tout, un souffle, une sornette du destin pour ne la gêner jamais, tout prévoir en fonction d'elle et des citernes et des citernes et des citernes d'amour grandiose immédiatement déversées au moindre petit doigt, la faire jouir jusqu'à ce qu'elle oublie mon existence ! Voilà l'Amour ! Voilà l'Amour ! »
Latrouille
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le 9 juil. 2012

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